Bart De Wever plaide à l’ONU pour le respect mutuel, la paix et la coopération

26 septembre 2025
Bart De Wever

Pour la première fois, Bart De Wever s’est exprimé devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Dans son discours, il a lancé un message clair : le monde a besoin de davantage de coopération, fondée sur des valeurs partagées et un respect mutuel.

« La géopolitique est trop souvent une affaire d’ego »

Bart De Wever a cité l’historien grec Thucydide, qui écrivait : « Les forts font ce qu’ils peuvent, les faibles subissent ce qu’ils doivent. » Avant d’ajouter : « Ce n’est pas le monde dans lequel nous voulons vivre aujourd’hui. La civilisation, c’est précisément ce qui nous permet de dépasser nos instincts les plus primaires. »

Il a souligné que les organisations internationales et le droit international sont aujourd’hui de plus en plus mis à mal. « Trop souvent, la géopolitique se résume à une pure logique d’ego. C’est pourquoi je plaide pour un monde fondé sur le respect mutuel. Un monde de commerce libre et équitable. Un monde de partenariats solides, de respect et de coopération. Un monde qui s’appuie sur le droit international. Un monde qui s’attaque aux changements climatiques. Un monde de paix, de prospérité et de progrès. »

Sécurité : refuser la naïveté

La sécurité a été la première grande priorité mise en avant par Bart De Wever. Il a tenu à rappeler que la Belgique assumait pleinement ses responsabilités en matière de défense. « Ce n’est pas le chemin que nous aurions choisi. Mais nous ne pouvons pas nous permettre d’être naïfs. Celui qui veut la paix doit être prêt à la défendre. C’est pourquoi nous soutenons fermement l’Ukraine. »

Dans le même temps, il a appelé à intensifier la lutte contre la criminalité organisée internationale. « Les criminels ne connaissent pas de frontières et profitent des différences entre nos systèmes policiers et judiciaires. » Mais selon Bart De Wever, il y a de l’espoir. Il perçoit une volonté nouvelle en Europe et en Amérique latine de renforcer la coopération. « Nos sociétés doivent être ouvertes au commerce, mais fermées au crime », a-t-il déclaré.

Prospérité : le libre-échange comme moteur

La deuxième grande thématique de son discours portait sur la prospérité. Pour Bart De Wever, le libre-échange est la clé du progrès. « Depuis plus de deux siècles, le commerce libre et équitable est le seul véritable moteur du progrès. Il a permis de réduire l’extrême pauvreté et d’augmenter de façon spectaculaire l’espérance de vie. »

Il a mis en garde contre le protectionnisme et les barrières commerciales, plaidant pour plus de marchés ouverts, de productivité et d’innovation. « La prospérité engendre la paix et la confiance. La Belgique restera toujours ouverte au commerce », a-t-il conclu.

Un choix clair

Bart De Wever a terminé son discours par un appel fort : « Ne cédons pas à la logique brutale de Thucydide. Prouvons que le destin de l’humanité n’est pas de dominer ou de subir, mais bien de coopérer et de s’épanouir ensemble. »

Vous pouvez retrouver l’intégralité de son discours sur le site du Premier ministre.

Qu’avez-vous pensé de cet article?

Indiquez ici votre score personnel
Le score moyen est de