Accord sur la taxation des plus-values : “Un impact limité pour l’épargnant ordinaire”

30 juin 2025
Jan Jambon

Le gouvernement fédéral a trouvé un accord sur l’instauration d’une taxe sur les plus-values financières, comme prévu dans l’accord de gouvernement Arizona. Cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2026.

« Nous demandons une contribution équitable à ceux qui en ont les moyens, afin d’assainir les finances publiques et, à terme, de pouvoir alléger la pression fiscale pour tous », se réjouit le ministre des Finances Jan Jambon.

Une taxe de 10 %, avec une large exonération pour les petits épargnants

La nouvelle mesure prévoit une taxe de 10 % sur les plus-values réalisées sur des actifs financiers tels que les actions et les crypto-monnaies. Seules les plus-values effectivement réalisées – par exemple lors d’une vente – seront imposées. Important : seuls les gains futurs seront concernés. Les plus-values déjà réalisées n’entrent pas en ligne de compte.

Pour protéger les petits et moyens épargnants, le gouvernement introduit une exonération annuelle de 10.000 euros par personne. « Ce seuil sera indexé chaque année et pourra atteindre 15.000 euros pour ceux qui n’ont pas retiré de plus-value au cours des cinq années précédentes », précise Jan Jambon. « Nous voulons ainsi protéger au maximum l’investisseur de long terme. »

Pas d’impact sur l’épargne-pension ni l’assurance groupe

Pour les personnes qui détiennent au moins 20 % de parts dans une société, un tarif réduit et progressif est prévu. Cette disposition s’applique à tous les types de sociétés. Ces entrepreneurs bénéficieront d’une exonération d’un million d’euros sur une période de cinq ans.

Les produits d’épargne-pension et les assurances groupe sont totalement exclus du champ d’application de cette mesure. L’épargne-pension complémentaire des deuxième et troisième piliers ne sera donc pas davantage taxée.

Une mesure juste et claire

Jan Jambon remercie ses collègues pour avoir rendu ce compromis possible. « Nous avons trouvé un équilibre entre clarté et équité. Pour l’épargnant moyen, le système reste simple et son impact limité », conclut le ministre.

« Je me réjouis que cela permette également d’ouvrir la voie à d’autres réformes attendues de l’accord Arizona, comme la limitation dans le temps des allocations de chômage, la réforme des pensions, une politique d’asile plus stricte et l’augmentation indispensable du budget de la défense. »

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