La N-VA impose un plan en dix points au commissaire général : « Le temps du bricolage est révolu »

Deux ans après sa nomination, le commissaire général Eric Snoeck doit enfin passer à l’action et engager des réformes structurelles au sein de la police fédérale. La N-VA perd patience. À l’issue d’une audition houleuse à la Chambre, la députée Maaike De Vreese lui adresse un message sans équivoque : un plan d’action en dix points, avec des priorités urgentes et des résultats mesurables.

« Le commissaire général doit mettre en œuvre, au plus vite, les principales ambitions de réforme prévues dans l’accord de gouvernement. Le mur d’immobilisme et de mauvaise volonté doit être abattu », déclare Maaike De Vreese sans détour.

Une police efficace

L’essence du plan ? Une police fédérale plus légère, plus efficace et tournée vers l’avenir. Il s’agit de réformes qui sont sur la table depuis des années, sans réel progrès. « C’est à Eric Snoeck de prendre ses responsabilités et de concrétiser loyalement ces ambitions de réforme. C’est la mission qu’on lui a confiée », insiste la députée.

Le plan en dix points prévoit notamment un audit externe de la police fédérale, une transparence accrue sur la situation financière et les effectifs, une accélération de la digitalisation et une simplification administrative. 

Une stagnation préoccupante

« Il y a deux ans, le commissaire général a reçu un mandat clair : proposer des pistes et prendre des initiatives pour améliorer le fonctionnement de la police et engager des réformes structurelles », rappelle Maaike De Vreese. « Mais à ce jour, les avancées sont trop faibles. Le temps du bricolage est bel et bien révolu. »