Recommandations après le scandale de l’ISP à Anderlecht

Le groupe de travail parlementaire mis sur pied à la suite des abus constatés au sein du CPAS d’Anderlecht a clôturé ses travaux et présente une série de recommandations solides. « Ces recommandations doivent mener à un système d’aide sociale plus juste. L’aide doit aller à ceux qui en ont véritablement besoin. Mais il faut également un contrôle rigoureux afin d’éviter que des moyens rares ne soient détournés », souligne le député fédéral et rapporteur du groupe, Wouter Raskin.

Enquête judiciaire

Certaines recommandations se démarquent nettement. Le groupe de travail appelle ainsi le gouvernement à se constituer partie civile dans l’enquête judiciaire sur le CPAS d’Anderlecht.
« Le CPAS a volé l’État fédéral », affirme Wouter Raskin. « Il doit rembourser chaque centime. Nous demandons également que l’on examine la possibilité de placer l’institution sous tutelle, car il est manifeste que l’ensemble de l’organisation est gangrené. »

Renforcer l’inspection

Les recommandations ne se limitent pas au cas d’Anderlecht. Des mesures plus structurelles sont également proposées. « Nous voulons renforcer l’efficacité des services d’inspection du SPF Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. Intégration sociale afin qu’ils puissent détecter activement la fraude, y répondre et la sanctionner », explique encore Wouter Raskin. Le groupe de travail insiste aussi sur la nécessité d’une plus grande transparence et d’une meilleure collaboration entre les CPAS et les auditorats du travail.