Theo Francken : « Nous devons maintenant aller de l’avant »

Le ministre fédéral de la Défense, Theo Francken, s’est exprimé dans De Ochtend sur les budgets européens de la défense. « La note de défense permet enfin de sortir la défense de l’impasse et de lever de nombreux obstacles en matière d’investissements militaires. »

Le ministre de la Défense, Francken, se dit satisfait de cette note européenne et réfute les critiques selon lesquelles un investissement de 150 milliards d’euros en matière de défense serait insuffisant : « Charles Michel se montre soudainement très critique à l’égard des nouveaux plans de défense européens. Il aurait peut-être pu lui-même prendre des initiatives lorsqu’il était président du Conseil européen. Critiquer après coup, c’est évidemment facile. »

Pas d’auto-réalisation de la prophétie au sein de l’OTAN

Francken reconnaît qu’il faut, dans la mesure du possible, investir en Europe, mais il met aussi en garde : « L’Europe doit gérer intelligemment ses relations avec ses partenaires transatlantiques. Si nous nous mettons à clamer que l’OTAN est morte, cela devient une prophétie auto-réalisatrice. Or, nous avons besoin de ces garanties de sécurité, et elles ne peuvent pas simplement être remplacées. »

Nous devons maintenant aller de l’avant

Dans le cadre du Pacte de stabilité européen, les investissements en matière de défense peuvent être exclus du budget. Francken appelle à atteindre au plus vite la norme de l’OTAN, qui prévoit d’investir 2 % du PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB dans la défense, et y voit des opportunités. « Depuis des années, nous esquivons nos responsabilités internationales. Il est temps d’agir. Par exemple, l’usine Audi de Forest pourrait être transformée en un maillon clé de notre industrie de défense de haute technologie. J’y crois fermement. »