Vingt-sept sites de la Première Guerre mondiale flamands inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO : « Nous devons continuer de transmettre l’histoire de la Grande Guerre »

139 cimetières et sites mémoriels de la Première Guerre mondiale situés le long du front de l’Ouest viennent de rejoindre la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour la Flandre, il s’agit de 27 cimetières et sites mémoriels, comme la Porte de Menin à Ypres. Le ministre flamand du Patrimoine Matthias Diependaele se dit honoré. « La commémoration de la Première Guerre mondiale fait partie de notre identité flamande ; il est important de continuer de transmettre cette histoire. Nous avons travaillé sur ce dossier pendant plus de 15 ans. Je suis ravi pour toutes les personnes qui y ont contribué. »

« Ce genre de dossier ne se prépare pas à la va-vite. C’est un travail de longue haleine qui nécessite du temps pour réunir un grand nombre de personnes autour d’un projet dans lequel chacun reconnaît son identité et sa culture. Je suis fier de clôturer cette campagne mise en place par mon prédécesseur Geert Bourgeois. Mes contacts bilatéraux avec les membres du comité ont également porté leurs fruits. Dans le Westhoek, le souvenir de la guerre est encore perceptible plus de cent ans après et est une réalité quotidienne pour tous les habitants. On retrouve encore des corps de soldats aujourd’hui. »

Pour l’éternité

Lors d’une visite à la Commonwealth War Graves Commission en fin d’année dernière, Matthias Diependaele avait relancé la collaboration autour du dossier d’inscription au patrimoine mondial. Avec succès. « Des visiteurs du monde entier viennent commémorer leurs ancêtres et trouvent ici le réconfort. Ces lieux invitent à la réflexion et racontent l’histoire du monde de manière tangible. Le Comité du patrimoine mondial a reconnu l’importance de ce patrimoine pour l’humanité. Nous allons pouvoir le transmettre de manière sûre et éternelle aux générations futures. »