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Après trois ans de Blue Deal, des chiffres jamais vus, dont 9 500 piscines olympiques d’eaux usées traitées

6 000 hectares de zones humides, 88 kilomètres de cours d’eau réaménagés, 9,4 milliards de litres en moins perdus à cause des fuites, 23,8 milliards de litres d’eaux usées traitées réutilisés supplémentaires, 113 hectares de zones d’infiltration, 560 déversoirs dans les zones agricoles, 4 à 8 milliards de litres d’eau de pluie réutilisée de plus : après trois ans de « Blue Deal », les résultats sont stupéfiants. « La route est encore longue, mais le "Blue Deal" a mis beaucoup de choses en mouvement, avec des effets structurels à travers toute la Flandre », explique la ministre flamande de l’Environnement Zuhal Demir.
Cela fera bientôt trois ans que la ministre flamande de l’Environnement Zuhal Demir a lancé son « Blue Deal » afin d’armer la Flandre face aux situations météorologiques extrêmes comme les sécheresses et les inondations. Le budget initial de 75 millions d’euros a depuis été porté à plus d’un demi-milliard et des avancées majeures ont été réalisées dans de nombreux domaines, selon les experts.
Fini la débrouille
Outre ces bons chiffres, la Flandre est également mieux préparée face aux crises liées aux sécheresses. « Fini la débrouille en cas de sécheresse prolongée », explique Demir. Un cadre définit désormais les précautions à prendre en fonction de la situation ainsi que les priorités pour l’utilisation de l’eau.
Un cadre législatif solide
Le Blue Deal crée également un cadre législatif solide qui ancre les objectifs de protection des espaces ouverts. Le décret sur la protection des zones d’extension d’habitat protège ainsi les espaces ouverts contre les atteintes inconsidérées. Zuhal Demir a aussi introduit une Obligation Une obligation est un prêt accordé à une entreprise ou à une autorité qui est remboursé avec un intérêt. Contrairement aux actions, la plupart des obligations ont une durée et un intérêt fixes. Cet intérêt est généralement payé annuellement. De ce fait, les obligations impliquent en règle générale un risque moindre que les actions. obligation de compensation planologique pour toutes les villes et communes de Flandre. Il ne pourra donc plus y avoir d’augmentation nette des zones urbanisées. Pour finir, le « bouwshift » a également permis une augmentation des espaces ouverts.
Pas pour une seule législature
Demir a décidé d’ancrer le Blue Deal dans un décret de manière structurelle afin d’assurer la continuité de la lutte contre les sécheresses et les pénuries d’eau. Le décret exige de chaque futur gouvernement flamand d’élaborer un Blue Deal avec des investissements concrets dans l’année qui suit son entrée en fonction. Cela permettra d’éviter que le Blue Deal ne disparaisse après une seule législature, ce qui serait une erreur historique. Chaque gouvernement flamand devra désormais se fixer des objectifs et décrire le financement de ses mesures concrètes.