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La N-VA souhaite renforcer la loi football
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La N-VA propose plusieurs renforcements de la loi football. Elle souhaite ainsi faire face à la consommation de drogues illégales dans les stades. Les supporters qui font l’objet d’une interdiction de stade dans un autre pays d’Europe devraient également pouvoir être sanctionnés en Belgique lorsqu’ils pénètrent dans un stade. Le député fédéral Koen Metsu a déposé une série d’amendements en ce sens lors de la séance plénière de la Chambre consacrée au projet de loi de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V). « Nous devons renforcer la loi football si nous voulons améliorer la sécurité lors des matchs », explique Koen Metsu.
Consommation de drogues illégales
La N-VA souhaite renforcer le rôle des clubs dans la lutte contre la consommation de drogues. Elle aimerait qu’ils participent à la sensibilisation des supporters à l’interdiction de consommer des drogues et prennent des mesures de dissuasion concrètes. « Les clubs doivent développer une vision à long terme en matière de consommation de drogues dans les stades et y associer une forme adaptée de répression. La consommation excessive de drogues, souvent associée à celle d’alcool, pose véritablement problème et constitue un facteur de risque majeur lors d’événements de grande ampleur suscitant de vives émotions, comme les matchs de football », souligne Koen Metsu.
Interdictions de stade au niveau européen
Les supporters belges interdits de stade peuvent faire l’objet de sanctions, contrairement à ceux qui font l’objet d’une interdiction dans un autre État membre de l’Union européenne. « Nous souhaitons combler cette lacune. Le fait de pénétrer dans un stade en Belgique malgré une interdiction prononcée dans un autre État membre doit également pouvoir donner lieu à une sanction chez nous, qu’elle soit administrative ou judiciaire. »
Amendes plus élevées
Plusieurs montants de la loi football ont été décidés en 1998. S’agissant de sanctions administratives, ils n’ont toutefois jamais été indexés. Vingt-cinq ans plus tard, leur effet dissuasif a donc considérablement diminué. « Pour avoir le même effet, nous devrions doubler les montants minimal et maximal de ces amendes ainsi que le montant minimal en cas de circonstances atténuantes », explique Metsu. « Si nous voulons résoudre le problème du tourisme hooligan, nous devons également doubler le montant de la perception immédiate. Aujourd’hui, les autorités locales ont recours à des ordonnances de police lors des matchs européens des clubs situés sur leur territoire. Le montant maximal d’une sanction administrative communale est en effet beaucoup plus élevé que celui de la perception immédiate dans la loi football, d’où l’importance d’une adaptation », conclut Metsu.