FIT attire 110 investisseurs internationaux à la suite du Brexit

Flanders Investment and Trade (FIT) a su convaincre 110 investisseurs étrangers hésitant à investir en Grande-Bretagne après le Brexit de le faire en Flandre, ce qui représente un investissement total de 2,5 milliards d’euros et 3 524 emplois supplémentaires. Le nombre d’emplois perdus dans les entreprises flamandes à la suite du Brexit ces dernières années est en outre moins élevé qu’initialement prévu. C’est ce qui ressort des chiffres demandés par la députée flamande Cathy Coudyser au ministre-président flamand Jan Jambon. « L’impact du Brexit est moins important que prévu. La Flandre s’était bien préparée en prenant différentes mesures, en mettant en place un plan de communication et en renforçant l’agence FIT à Londres. Nous en récoltons aujourd’hui les fruits. »

Afin d’aider les entreprises flamandes à faire face aux conséquences du Brexit, le Gouvernement flamand avait lancé un plan d’action Brexit en novembre 2018.

« L’un des quatre piliers de ce plan d’action était une stratégie d’investissement proactive auprès des investisseurs étrangers. Notre agence d’exportation FIT a su exploiter le climat d’investissement incertain du Royaume-Uni pour mettre en avant les atouts de notre région », explique Coudyser. « Avec succès, car jusqu’à présent, FIT a su attirer 110 projets d’investissement étrangers en Flandre. »

L’impact du Brexit moins important que prévu

Si l’on craignait initialement que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’affecte gravement l’économie flamande, avec une perte potentielle de 28 000 emplois, les chiffres réels de l’emploi et de la création d’emplois en Flandre pour la période 2019-2021 montrent un impact net du Brexit finalement moins important. « Bien qu’il soit difficile d’évaluer l’impact précis du Brexit en raison du coronavirus, les chiffres montrent que les entreprises flamandes touchées ont pu accéder à de nouveaux marchés et compenser ainsi leur perte de chiffre d’affaires sur le marché britannique », conclut Coudyser.