Augmentation des actes de violence à l’encontre de la police : Assita Kanko souhaite une enquête et des mesures

Au Parlement européen, l’eurodéputée Assita Kanko a organisé aujourd’hui une réunion avec des représentants des organisations policières de différents pays au sujet des violences à l’encontre des agents de police. Elle souhaite une enquête au niveau européen. « Les policiers et policières doivent être entendus au niveau européen. »

Lors de cette réunion, les eurodéputés ont écouté différents témoignages relatifs à des actes de violence à l’encontre d’agents de police. Le manque de reconnaissance et l’absence d’enquête ont été mis en avant, de même que la nécessité d’une meilleure approche. Assita Kanko explique : « La violence contre les agents de police augmente dans de nombreux pays d’Europe. Il est clair que l’accompagnement des policiers et policières est totalement insuffisant actuellement. La première étape doit être la mise en place d’une enquête. Nous devons voir ce que les différents États membres peuvent apprendre les uns des autres. J’entends bien interroger la Commission européenne à ce sujet. »

Témoignages de violence extrême

À l’occasion de la Journée internationale du souvenir pour les policiers victimes de leur devoir, des représentants des syndicats de police se sont rendus au Parlement européen sur invitation d’Assita Kanko. Kanko a organisé cette réunion avec l’aide de Lena Düpont et Jeroen Lenaerts, eurodéputés allemande et néerlandais. Des agents de police belges et portugais victimes de violence extrême dans l’exercice de leur fonction sont notamment venus témoigner. Une présentation a également été donnée sur les connaissances dont nous disposons déjà et les lacunes. Des organisations de police locales et nationales, ainsi qu’Europol, ont également apporté leur contribution.

Rester attentifs

Assita Kanko explique : « Il y a beaucoup à faire. Je vais demander à la Commission européenne de consacrer l’argent du Fonds pour la sécurité intérieure de l’UE à une enquête sur les violences à l’encontre de la police. Nous devons connaître les facteurs de risque et savoir quelles mesures préventives fonctionnent et comment soutenir au mieux les agents dans leur travail. Je vais également demander à la Commission de mettre en place un échange d’expériences et de politiques avec Europol et le CEPOL. Au Parlement européen, mes collègues et moi-même allons rester attentifs à cette problématique et tout faire pour que les policiers et policières soient entendus au niveau européen. »