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« Le Sénat continue d’engloutir de l’argent »
Le budget du Sénat doit faire l’objet de discussions aujourd’hui. Le président de groupe N-VA au Sénat Karl Vanlouwe dénonce le budget reçu : « Le Sénat continue d’engloutir de l’argent. Pratiquement aucune économie n’est réalisée. Pire : au lieu d’économiser, le Sénat puise dans ses propres réserves financières. Les Vivaldistes choisissent encore une fois la voie de la facilité. »
Si plusieurs partis remettent en question l’utilité du Sénat, les économies au niveau des institutions leur paraissent moins évidentes. Le budget du Sénat doit être examiné aujourd’hui par le Comité de gestion. « Les tableaux sommaires mis à disposition reposent sur des économies surréalistes, comme un demi-million d’euros sur les coûts de l’énergie alors que les prix augmentent. Les tableaux se basent en outre sur une dotation de 41 millions d’euros alors que le budget des dépenses du gouvernement fédéral parle d’une dotation au Sénat de 35 millions d’euros », explique Vanlouwe.
Tour de passe-passe
Il apparaît par ailleurs que les subsides pour la caisse de pension (2 millions d’euros), les subsides pour les travaux (2,1 millions d’euros) et le solde négatif (261 399 euros) seront couverts par les réserves du Sénat. « La Vivaldi a inscrit une économie au niveau de la dotation dans le budget fédéral mais va pourtant dépenser plus d’argent pour le Sénat », explique Vanlouwe. « Par un tour de passe-passe, elle essaie de vendre cela comme une économie alors qu’elle puise simplement dans les réserves. Il n’est nullement question d’économies structurelles. Alors que la population est à bout, la Vivaldi est incapable de réaliser des économies au niveau d’une institution devenue obsolète et inutile, et encore moins au niveau des moyens propres des partis. »
La N-VA continue de plaider pour la suppression du Sénat
Le sénateur des entités fédérées Andries Gryffroy ajoute : « Nous pourrions très facilement réaliser des économies au niveau de l’appareil politique en mettant fin aux subventions des partis politiques et du personnel politique au Sénat. Cela représenterait plus de 12 millions d’euros. On pourrait enfin parler de renouveau politique. La N-VA va continuer de plaider pour la suppression du Sénat et nous allons présenter une proposition afin de traiter la question du budget dès cette année. »