Les crèches néerlandophones de Bruxelles doivent rester néerlandophones

D’après les médias, une crèche néerlandophone sur trois en Région de Bruxelles-Capitale ne serait pas en conformité avec la législation linguistique. Sur un total de 200 crèches, la « Vlaamse Zorginspectie » a relevé 75 infractions ces dernières années. « C’est inacceptable, surtout en termes de sécurité », explique la députée flamande Annabel Tavernier. Les enfants doivent en effet pouvoir dire dans leur propre langue qu’ils ont faim, soif ou mal, par exemple.

Bruxelles compte actuellement 201 établissements d’accueil agréés par la Communauté flamande. L’accueil n’était pas conforme à la législation linguistique dans 75 cas. Kind en Gezin a indiqué que cinq crèches avaient dû fermer leurs portes, les problèmes linguistiques n’ayant pas été résolus. Pour obtenir une autorisation de Kind en Gezin, les responsables d’une crèche et le personnel en charge des enfants doivent avoir une maîtrise suffisante du néerlandais.

Oasis de néerlandais

Si la crèche reçoit des subsides, tous les gardiens doivent parler le néerlandais. Dans les crèches ne bénéficiant pas de subsides, il est possible d’accueillir les enfants dans une autre langue tant que le reste de l’organisation se fait en néerlandais. Tavernier conclut : « Les crèches sont souvent le premier endroit où les enfants allophones entrent en contact avec le néerlandais, la langue qui leur ouvre des perspectives. Il est donc important pour chaque enfant, néerlandophone ou allophone, que le système flamand soit et reste une oasis de néerlandais. »