Le gouvernement Vivaldi est la raison pour laquelle les citoyens ne se sentent pas représentés

Le récent sondage du Standaard et de VRT.NWS a suscité de nombreuses discussions et réactions, mais pour la députée fédérale et vice-présidente de la N-VA Valerie Van Peel, ces résultats illustrent avant tout l’écart grandissant ressenti par les citoyens entre le vote exprimé et la politique menée en retour. C’est ce qu’elle a expliqué lors d’un débat dans De Zevende Dag.

D’après le sondage, un tiers des répondants ne se sentent pas représentés par le monde politique. Valerie Van Peel a une explication claire : « Nous avons un gouvernement fédéral minoritaire côté flamand et composé de petits partis. La seule chose qui les unit, c’est le fait d’avoir cherché à tenir la N-VA à l’écart. »

Débats interminables

« Résultat : un accord de gouvernement vague auxquels les partis flamands ont à peine contribué. N’importe quel dossier s’accompagne de débats interminables. Il n’y a toujours aucun accord sur la politique relative au marché du travail, sur le budget, sur la réforme des pensions... Dans tous les dossiers importants, actuels et futurs, le gouvernement piétine », déplore Valerie Van Peel.

Les Flamands ont choisi le centre droit

« Le gouvernement Vivaldi se prétend généreux et pourrait paraître très social, mais les chiffres montrent que cela ne fonctionne pas. Cela fonctionne en revanche en Flandre, où la politique menée est celle pour laquelle les Flamands ont voté », explique Van Peel, qui refuse l’idée de bloc gauche-droite. « C’est l’électeur qui décide. Et en Flandre, il a opté pour une politique de centre droit. Pour la politique de la N-VA. »