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La vente de librairies à un groupe de casinos est un jour noir dans la lutte contre l’addiction au jeu

Ce 16 février est un jour noir pour les personnes dépendantes au jeu, leurs familles, leurs médecins et les communautés qui les entourent. Malgré de nombreuses objections, la vente d’au moins 170 librairies de bpost au groupe de casinos Golden Palace a en effet été confirmée. « Le système a failli », déclare le député fédéral Michael Freilich.
Les machines à sous arrivent
Selon la ministre, l’accord est définitif et entrera en vigueur le 28 février. À partir de ce moment, les machines à sous de Golden Palace feront leur apparition dans les librairies Press Shop et Relay, a indiqué la ministre. « Avec cette vente, le gouvernement fédéral a échoué dans sa lutte contre le jeu et l’addiction et renoncé à sa responsabilité morale », estime le député fédéral Michael Freilich.
Manque de respect
Le système a failli. Personne n’a en effet informé la ministre De Sutter de cette vente. Ni la direction, ni le conseil d’administration. « Cela montre que la direction de bpost n’a aucun respect envers les autorités, son principal actionnaire », poursuit Freilich.
Les autorités font la promotion du jeu
Freilich juge cet accord honteux et a réclamé en vain l’annulation de la vente. « Les autorités dépensent des millions pour traiter l’addiction au jeu tout en en faisant activement la promotion à travers cet accord. »
L’addiction au jeu est un problème de société
L’entreprise de casinos Golden Palace a conclu un magnifique accord, estime Freilich : « Elle a décroché le jackpot. 174 commerces facilement accessibles et répartis sur l’ensemble du territoire deviendront bientôt des petits casinos. Je ne peux que le déplorer. L’addiction au jeu est un problème de société majeur qui conduit à la misère sociale et humaine. » Pour Freilich et son parti, la législation relative au jeu doit dans tous les cas être renforcée.