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Que pense la N-VA de l’obligation vaccinale, du CST et de la loi pandémie ?

Ces dernières semaines, nous avons encore reçu de nombreuses questions sur nos positions relatives à la lutte contre le coronavirus, et en particulier l’obligation vaccinale, le CST et la loi pandémie. Autant de sujets complexes impliquant la mise en balance de différentes valeurs et considérations et sur lesquels beaucoup d’entre vous ont certainement des avis bien tranchés. Je tenais donc à vous préciser nos positions.
1) La N-VA a toujours promu un débat ouvert sur la vaccination obligatoire, qui aborde tous les arguments et incertitudes scientifiques de manière transparente. Il va falloir répondre à de nombreuses questions légitimes : quel(s) vaccin(s) serai(en)t rendu(s) obligatoire(s) ? Combien de doses et sur combien de temps ? Et comment cette
Obligation
Une obligation est un prêt accordé à une entreprise ou à une autorité qui est remboursé avec un intérêt. Contrairement aux actions, la plupart des obligations ont une durée et un intérêt fixes. Cet intérêt est généralement payé annuellement. De ce fait, les obligations impliquent en règle générale un risque moindre que les actions.
obligation
serait-elle mise en œuvre ? Etc. Un seul vaccin est actuellement obligatoire dans ce pays : celui contre la polio. La barre est donc très élevée avant qu’une obligation vaccinale ne puisse voir le jour d’un point de vue légal. Il va de soi qu’un tel débat doit être mené sur le fond et non sur la base de slogans creux.
Ces derniers jours, les experts se montrent de plus en plus optimistes quant à l’évolution de la pandémie. L’afflux de personnes infectées par Omicron dans les hôpitaux et surtout aux soins intensifs est bien plus limité que ce que l’on pouvait craindre. L’espoir de passer d’une situation pandémique à une situation endémique est même ouvertement exprimé. Si cet espoir est justifié, l’approche du coronavirus devrait à terme ressembler à celle de la grippe et se concentrer sur la vaccination des groupes vulnérables avant l’hiver. Dans ce contexte, l’obligation vaccinale ne paraît pas évidente.
Cela étant dit, nous devons bien sûr continuer de défendre la vaccination, en premier lieu pour protéger les individus eux-mêmes. Avec les vaccins, la science a indéniablement réalisé un miracle en termes d’évolution de la maladie et de mortalité. Tous les chiffres fiables le démontrent. Nous sommes donc ravis de constater que l’engouement pour la vaccination reste si élevé en Flandre, à l’exception regrettable de Bruxelles.
2) La N-VA a toujours souligné l’absence de base scientifique pour le CST en tant qu’instrument de lutte contre la circulation du virus. Les experts nous donnent raison sur ce point et parlent même d’un « faux sentiment de sécurité ».
Le seul argument potentiellement valable est qu’il incite à la vaccination. Nous comprenons bien qu’une suppression serait compliquée en plein milieu d’une vague de contaminations et d’une campagne de rappel. Nous espérons en revanche que les esprits seront mûrs pour sa disparition après la vague Omicron, surtout dans les régions où le taux de vaccination est élevé et son utilité extrêmement limitée. Une mesure aussi contraignante ne peut être maintenue sans preuves suffisantes de son efficacité.
Au niveau international, le CST devrait toutefois demeurer encore quelque temps. Nous devrons donc toujours le proposer afin de permettre aux Flamands de continuer à voyager.
3) S’il n’y a plus de situation de crise sévère, il est normal que l’activation de la loi pandémie ne soit pas prolongée et que la démocratie parlementaire puisse recommencer à faire son travail de manière saine. De manière générale, la N-VA n’a jamais été favorable à ce que la représentation du peuple soit mise à l’écart pendant des mois.
J’espère avoir été suffisamment clair dans ces explications. Prenez bien soin de vous dans les prochains jours et les prochaines semaines ! Si cette crise nous a appris à toujours rester prudents, nous pourrions néanmoins reprendre bientôt une vie libre et normale, avec un peu de chance.