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Yngvild Ingels : « Six mois après les inondations, le gouvernement fédéral n’est encore nulle part. »

Six mois après les inondations dévastatrices et sans précédent de l’été dernier, le gouvernement fédéral n’est encore nulle part dans l’analyse de la catastrophe. La ministre de l’Intérieur Verlinden avait alors rejeté la demande de la N-VA de mettre en place une commission d’enquête. Six mois plus tard, ses propres plans de « commission d’apprentissage » en sont toujours à l’état de mots.
La députée fédérale N-VA Yngvild Ingels déplore ce retard : « Il va pourtant bien falloir répondre à toutes les questions : pourquoi n’étions-nous pas mieux préparés à de telles catastrophes ? Pourquoi l’évacuation a-t-elle été lancée si tard ? Pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour venir en aide aux victimes ? Et surtout, ce bilan humain était-il évitable ? »
La ministre Verlinden ne répond pas aux attentes
« C’est un devoir vis-à-vis de nous-mêmes et surtout des victimes de nous pencher de manière transparente sur ce qui s’est passé », explique Ingels. « Nous pourrons ainsi acquérir de nouvelles perspectives et élaborer de meilleurs plans. » C’est pourquoi la N-VA avait réclamé une commission d’enquête juste après la catastrophe. La ministre Verlinden n’avait toutefois pas accédé à cette demande. Un mois plus tard, elle a proposé une « commission d’apprentissage ». Mais rien ne bouge pour autant depuis lors. Le gouvernement wallon disposait pourtant d’un rapport contenant des recommandations dès le mois d’octobre dernier... Yngvild Ingels va donc introduire une motion de recommandation afin de pousser la ministre Verlinden à agir.
Dans le froid des maisons
« La conclusion est donc amère : six mois après la catastrophe, nous n’en sommes toujours nulle part. Heureusement, les victimes, elles, avancent. Dans le froid des maisons, mais sous la chaleur de la solidarité et du soutien », conclut Ingels.