« Une taxe pure et simple déguisée en mesure climatique »

Trente millions d’euros. Tel est le montant que la taxe sur les vols de courte distance doit rapporter en 2022. C’est ce qui ressort du budget du gouvernement fédéral présenté mercredi. Pour le député fédéral Theo Francken, il s’agit d’une taxe pure et simple déguisée en mesure climatique.

On nous avait parlé de shift climatique visant à inciter les voyageurs à prendre le train plutôt que l’avion pour les courtes distances, mais le document montre très clairement que cette mesure a été prise afin de financer le Tax shift Il est question de tax shift ou de glissement d’impôts lorsqu’un nouvel impôt est introduit ou qu’un impôt existant est majoré pour en réduire ou en supprimer un autre. La N-VA est partisane d’un glissement des charges sur le travail vers des charges sur la consommation ou la pollution de l’environnement, par exemple, mais pas d’un impôt qui augmente la pression fiscale totale. tax shift . Pour « augmenter les bas et moyens salaires », peut-on lire. « Comme s’ils ne prenaient jamais l’avion », réagit le député fédéral Theo Francken. « Il est temps que le gouvernement admette qu’il s’agit d’une taxe pure et simple déguisée en mesure climatique. »

Le deuxième plus grand moteur économique du pays

Le montant qui sera imputé sur les billets d’avion reste inconnu. « C’est un scandale aussi bien vis-à-vis du citoyen qui paie que de la communauté aéroportuaire. Elle traverse les années les plus difficiles de son histoire. On parle là du deuxième plus grand moteur économique du pays. Ils ont besoin de clarté, le plus vite possible », conclut Theo Francken.