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La N-VA souhaite une politique du marché du travail asymétrique
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Valerie Van Peel et Axel Ronse, spécialistes du marché du travail à la N-VA, appellent la ministre flamande Hilde Crevits à rapidement mettre en œuvre une politique du marché du travail asymétrique. « Nous nous inquiétons des projets du gouvernement fédéral pour activer les malades de longue durée. Le Parlement flamand réclame un trajet contraignant, mais nous n’obtenons au final qu’une check-list. Ceux qui refuseront de la compléter conserveront 97,5 % de leur allocation. Ce n’est pas comme ça que nous allons inverser la tendance. La Flandre doit être plus ambitieuse. »
La Flandre a fait son travail
Le gouvernement flamand souhaite mettre plus de personnes au travail et mise sur un taux d’emploi de 80 %. Le nombre de malades de longue durée a fortement augmenté ces dernières années. La Flandre a fait son travail et a élaboré un plan sur trois piliers : prévention et travail réalisable, possibilité de combiner (une partie de) l’allocation avec un travail et accompagnement intensif sur mesure. « Quand on assemble les pièces du puzzle fédéral, il y a de quoi craindre le pire. Compléter un questionnaire... On est loin d’un accompagnement intensif. Ceux qui refusent de le compléter conservent par ailleurs 97,5 % de leur allocation. Nous appelons la ministre à mettre en œuvre une politique asymétrique afin que nous puissions définir une politique sur mesure et réaliser les ambitions flamandes », explique Ronse.
Récompenser le meilleur élève plutôt que de le sanctionner
Le plan des autorités fédérales doit responsabiliser les régions. « C’est important, si seulement le gouvernement fédéral ne sanctionnait pas les meilleurs élèves. D’après les textes, les régions qui ont consenti moins d’efforts par le passé pour réintégrer les malades de longue durée recevront plus de moyens fédéraux afin de compenser leur retard. Freiner le peloton de tête, ce n’est pas ça la Responsabilisation Rendre les États fédérés responsables afin qu’ils soient récompensés s’ils mènent une politique de qualité et sanctionnés si leur politique est mauvaise. Cette responsabilisation était une exigence de la N-VA durant les négociations gouvernementales de 2010-2011 dans le cadre de la révision de la loi de financement. La N-VA souhaite entre autres une importante autonomie fiscale pour les États fédérés et une responsabilité propre en ce qui concerne, entre autres, la politique du marché de l’emploi, les soins de santé et les allocations familiales. responsabilisation ... », estime Van Peel.
La N-VA s’inquiète pour finir de la mise en œuvre concrète des plans. En analysant les tableaux budgétaires, Van Peel constate que les grandes attentes sont tempérées par un budget limité. « 15,4 millions d’euros sont consacrés à cette mesure. En tenant compte d’un coût de 4000 euros par trajet, seuls 3850 trajets pourront donc être lancés. C’est moins que le doublement que souhaite réaliser la Flandre en 2022, avec 5000 trajets supplémentaires. Ce n’est pas comme ça que nous allons changer les choses », conclut Valerie Van Peel.