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La N-VA lance une campagne d’information sur l’énergie nucléaire
Sur le site energie-nucleaire.be, la N-VA répond aux questions les plus courantes concernant l’énergie nucléaire. L’objectif est de lutter contre la désinformation répandue par certains.
Il y a quelques mois, la ministre fédérale de l’Énergie Tinne Van der Straeten a fait le lien entre le nombre de victimes japonaises du tsunami et du séisme de 2011 et l’accident nucléaire de Fukushima qui s’est ensuivi. « Ces récits apocalyptiques et faux visent à saper la confiance dans le progrès et dans des technologies importantes pour notre prospérité », explique la députée fédérale Anneleen Van Bossuyt. « Face au problème climatique, la N-VA opte pour une autre voie : celle de l’innovation et des opportunités économiques. Il est dès lors important de réfuter ce genre de récits. »
Les éternels reports de la coalition Vivaldi
Cette campagne est également une réponse à la politique énergétique de la coalition Vivaldi. Cela fait plus d’un an que le gouvernement fédéral reporte sa décision concernant la prolongation des centrales nucléaires les plus récentes. « Ces reports nous coûtent énormément d’argent. À cause des atermoiements de la ministre Van der Straeten, nous allons devoir payer pour maintenir les centrales nucléaires les plus récentes ouvertes, alors que nous bénéficions aujourd’hui d’une rente nucléaire pour Doel 1 et Doel 2 qui nous rapporte chaque année 20 millions d’euros », explique le député fédéral Bert Wollants.
Maintenir les centrales nucléaires les plus récentes ouvertes
« Quoi qu’il en soit, il est important de ne pas exclure le nucléaire de notre mix énergétique. La seule alternative possible si nous voulons compenser les pénuries liées à une sortie du nucléaire serait une infrastructure gazière coûteuse qui, en termes de pollution, serait équivalente à plus d’un demi-millions de voitures en plus sur les routes. Pour la N-VA, nous devons réduire au maximum cette infrastructure et cette facture gazières. C’est possible en maintenant ouvertes nos centrales nucléaires les plus récentes, neutres en CO2. Elles peuvent encore durer plusieurs dizaines d’années », conclut Wollants.