Vous êtes ici
Après des rapports alarmants, Koen Metsu réclame un audit de l’Exécutif des musulmans

Dans une nouvelle proposition de résolution, le député fédéral Koen Metsu demande au gouvernement fédéral un audit détaillé et approfondi de l’Exécutif des musulmans, la représentation officielle de l’islam dans notre pays.
« Je réclame une analyse non seulement du fonctionnement de l’Exécutif, mais aussi de son cadre opérationnel et financier », explique Metsu. « Il faut que la lumière soit enfin faite. Les signaux que je reçois de mon réseau sont extrêmement préoccupants. »
Il serait question de divers conflits d’intérêts et de flux financiers suspects. De nombreux cadres de l’Exécutif des musulmans ont par ailleurs déjà été mis en cause.
Espionnage et immixtion de puissances étrangères
Le vice-président de l’Exécutif Salah Echallaoui a récemment démissionné, mis en cause après la fuite d’un rapport de la Sûreté de l’État. Selon la Sûreté de l’État, Echallaoui serait un espion marocain. Mais ce n’est pas tout, les liens entre l’Exécutif et l’asbl chargée de l’exploitation de la Grande Moquée de Bruxelles étant eux aussi très préoccupants. La Grande Mosquée de Bruxelles est le plus grand lieu de culte musulman de Belgique et a récemment été mise en cause à la suite d’accusations d’immixtion de puissances étrangères et de possibles liens avec différentes asbl suspectes.
Le ministre de la Justice laisse faire
« Il se passe clairement quelque chose », explique Metsu. « Voilà pourquoi j’ai demandé un examen approfondi. À travers notre résolution, nous réclamons un audit de la part du ministre, qui laisse actuellement beaucoup trop faire. Un contrôle s’impose. Le gouvernement n’a pas conscience de la gravité de la situation. »
L’Exécutif des musulmans reconnaît un problème
L’Exécutif des musulmans lui-même reconnaît qu’il y a un problème. Dans son rapport d’évaluation interne, il note que certaines personnalités de son cadre opérationnel « ont un effet déstabilisateur en interne » et que certains membres « abusent de leur adhésion pour participer aux activités de mouvement extrémistes. »