Bert Wollants débat de la hausse continue de la facture d’énergie : « Nous ne devons pas devenir trop dépendants du gaz. »

Le député fédéral Bert Wollants a débattu dans Terzake de la hausse continue du prix du gaz. Il a souligné l’importance de ne pas trop en dépendre. « On souhaite fermer les centrales nucléaires, notre principale source d’énergie, et privilégier une technologie impliquant un prix élevé du gaz et de fortes émissions de CO2. On parle de mesure transitoire, mais le contrat porte sur 15 ans, jusqu’en 2040... Nous allons donc rester coincés pendant un petit bout de temps. »

Le député fédéral Wollants a souligné que les investissements dans les deux centrales nucléaires les plus récentes se feraient aux frais de l’exploitant. Ce ne serait pas le cas des centrales au gaz. « Le gouvernement souhaite se servir du budget pour subventionner ces centrales au gaz. Ce n’est donc pas l’argent de l’exploitant qui serait utilisé, mais celui du contribuable. C’est un peu contradictoire : si l’on est prêt à recourir au budget pour construire ces centrales au gaz, pourquoi faire la fine bouche quand un investisseur se dit prêt à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires, à investir dedans et à permettre ainsi de maintenir le prix de l’énergie plus bas ? Le choix me paraît évident. »

La durabilité version Vivaldi : les centrales au gaz devront être neutres sur le plan climatique d’ici 2050

Bert Wollants qualifie les ambitions de la coalition Vivaldi de carotte que le consommateur ne goûtera jamais. « Dans les critères de durabilité imposés aux nouvelles centrales au gaz, le gouvernement fédéral a bien expliqué : neutralité sur le plan climatique d’ici 2050, lorsque ces centrales au gaz fermeront probablement d’elles-mêmes en raison de leur ancienneté. Ce n’est pas vraiment une solution... »