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Les chiffres du Bureau fédéral du Plan le confirment : « La sortie du nucléaire va nous ramener des années en arrière au niveau des efforts climatiques »
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« Ces chiffres confirment le choix des Vivaldistes de nous catapulter dans le temps en termes d’émissions de CO2 à travers la sortie du nucléaire. » Le député fédéral Bert Wollants tire la seule conclusion possible des chiffres publiés jeudi par le Bureau fédéral du Plan. Selon le Bureau, les émissions de CO2 vont augmenter de plus de 12 % en 2026 par rapport à l’année dernière. En 2026, pas moins de 56 % de notre électricité sera produite à partir de gaz naturel.
10 années de politique climatique balayées
« Dix années de politique climatique se retrouvent ainsi balayées, car les Verts souhaitent à tout prix obtenir la sortie du nucléaire et s’accrochent à la construction de centrales au gaz », explique l’expert en énergie Bert Wollants. « Et ce, alors que la ministre Khattabi a affirmé la semaine dernière devant les demandeurs dans l’Affaire Climat qu’elle souhaitait faire encore plus pour le climat. »
Les émissions de CO2 du secteur de l’énergie au-dessus du niveau de 1990
Les ambitions du gouvernement Vivaldi en termes d’émissions de CO2 doivent céder devant les dogmes des Verts. Et ce, alors que les chiffres sont alarmants, met en garde Wollants. « En 2026, nous allons émettre plus de 121 mégatonnes de CO2, un chiffre qui n’avait plus été atteint depuis 2011. Pour le secteur de l’énergie, les émissions seront même supérieures au niveau de 1990. Le tout sous le règne d’un parti écologiste. »
À peine 13 % de la population souhaite remplacer les centrales nucléaires par des centrales au gaz
Pour finir, Wollants souligne l’absence totale de soutien envers la politique vivaldiste. Un récent sondage de Kantar réalisé à la demande du Forum Nucléaire révèle qu’à peine 13 % de la population trouve que le remplacement des centrales nucléaires par des centrales au gaz est une bonne chose. Le député fédéral se demande bien quels en seront les bénéfices. « Plus de gaz fossile, plus de CO2, un coût plus élevé et pratiquement aucun soutien. Le bilan de la politique énergétique de la ministre Groen Tinne Van der Straeten et du gouvernement se précise peu à peu. »