La N-VA, inquiète pour l’avenir du deuxième pilier de pension

12 mai 2021
Pensioen

Les dépenses fiscales pour les pensions du deuxième pilier s’élèvent à 2,82 milliards d’euros. Telle est la conclusion du rapport du Bureau fédéral du Plan. « Que cela signifie-t-il pour l’avenir du deuxième pilier de pension ? », s’interroge le député fédéral Wim Van der Donckt. « Quid de la constitution d’un deuxième pilier de pension solide pour tous les travailleurs ? Les intentions du gouvernement ne sont pas claires du tout. »

Que se passerait-il si les pensions du deuxième pilier étaient imposées selon le régime général ? C’est ce qu’a analysé le Bureau fédéral du Plan à la demande de la ministre des Pensions Karine Lalieux (PS), qui a déjà fait part de son intention de réformer le système « injuste » du deuxième pilier de pension.

« Quid de la constitution d’un deuxième pilier de pension solide par tous les travailleurs ? Selon nous, un fossé se creuse au sein du gouvernement, entre les partis qui comprennent l’importance d’un deuxième pilier de pension solide et ceux qui souhaitent s’en débarrasser et utiliser ou taxer les fonds afin de financer le premier pilier », explique Van der Donckt.

Selon les chiffres récents demandés par Van der Donckt à la ministre, l’année dernière, 3 943 551 personnes dans ce pays ont constitué des droits dans le cadre du deuxième pilier de pension, dont 2 445 423 en Flandre et 868 579 en Wallonie, ce qui fait du deuxième pilier une question essentiellement flamande.

« La ministre évite toute réforme visant à rendre les pensions légales abordables. En envisageant désormais de financer les pensions du premier pilier avec l’argent du deuxième, elle dissuade la population de se constituer une pension complémentaire. Il existe pourtant des alternatives permettant de garantir le caractère abordable des dépenses de pension et de rétablir la confiance, comme la poursuite de l’agenda de réformes. Certains objectifs sociaux ne pourront être atteints qu’à travers une bonne gestion des dépenses publiques et d’autres réformes économiques visant à augmenter le taux d’emploi et la productivité », conclut Van der Donckt.

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