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Theo Francken réagit à sa sanction au sein de la commission Défense : « Une manœuvre politique pure et simple »
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« Pour la majorité, toutes les occasions sont bonnes pour nous discréditer mon parti et moi, mais ici, cela dépasse l’entendement. Après les incroyables applaudissements de la présidente de la Chambre Eliane Tillieux (PS) suite à des accusations de sexisme à mon encontre, on me reproche désormais d’avoir partagé des informations confidentielles. Rien n’est moins vrai », explique Theo Francken suite à la sanction prise à son encontre par la présidente PS de la Chambre pour une prétendue violation de l’obligation de secret au sein de la commission de suivi des missions militaires à l’étranger.
Aucune violation de l’obligation de secret
Theo Francken affirme n’avoir en aucune manière violé l’obligation de secret de la commission : « La commission de suivi des missions militaires à l’étranger est évidemment secrète, car nous y recevons des informations sur les opérations de nos militaires à l’étranger. Ces informations ne doivent pas sortir afin d’éviter de mettre nos hommes en danger. Mais je n’ai en aucun cas partagé une quelconque information relative à une mission en cours à l’étranger. Je siège au sein de cette commission depuis 2010, je suis un partisan de la Défense et je suis un ardent défenseur de nos troupes. Il ne me viendrait jamais à l’idée de partager des informations susceptible de mettre leurs opérations ou leurs vies en danger. Les fuites anonymes après des séances confidentielles en commission sont monnaie courante, j’ai partagé des informations non confidentielles en toute transparence, et celles-ci ne mettaient nullement en danger nos troupes ni la sécurité nationale. »
Une manœuvre politique pure et simple
Pour Theo Francken, il s’agit d’une décision politique de la majorité. « Pas besoin d’être voyant pour savoir ce qu’ils allaient décider. Toutes les raisons sont bonnes pour me nuire. Il s’agit d’une manœuvre politique pure et simple de la ministre socialiste de la Défense et de la présidente de la Chambre, avec le soutien de l’ensemble de la majorité Vivaldi, visant à me discréditer. La ministre de la Défense ne supporte visiblement pas notre forte opposition de fond au sein de la commission Défense. Le fait qu’elle ait annoncé sa plainte à la presse avant même que le président de la commission ou moi-même n’en ayons été informés en dit long sur les réelles motivations de la ministre PS. »