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Zuhal Demir élue vice-présidente européenne du réseau climatique Regions4

La ministre flamande de l’Environnement Zuhal Demir a été élue vice-présidente pour l’Europe par les membres du réseau Regions4. Regions4 est un réseau d’autorités régionales qui se penche sur les thèmes du changement climatique, de la biodiversité et du développement durable. « Il est important que les différentes régions du monde plaident ensemble pour une politique ambitieuse, réaliste et abordable », explique Zuhal Demir.
Les défis mondiaux requièrent une collaboration
En tant que vice-présidente, Demir veillera à ce que les voix des régions soient plus audibles dans le dialogue mondial sur le climat et la biodiversité. Lors de l’Assemblée générale de Regions4, Demir a plaidé pour une lutte mondiale ambitieuse contre le changement climatique et la perte de biodiversité. Demir voit de véritables opportunités dans la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité. « En matière de politique climatique et de biodiversité, nous devons voir au-delà de la Flandre. Ces défis mondiaux requièrent une collaboration avec les autres régions. C’est pourquoi j’ai décidé de rejoindre Regions4. »
Pays basque, Québec, Lombardie et Pays de Galles
Regions4 permet aux autorités régionales de faire entendre leur voix sur la scène internationale. Il sert également de plate-forme de collaboration entre les régions. Regions4 compte actuellement plus de 40 membres issus de 21 pays et 4 continents, notamment le Pays basque, le Québec, la Lombardie et le Pays de Galles. En tant que vice-présidente, la ministre Demir participera à définir la politique future de l’organisation et favorisera son extension.
Les régions unies pour une politique ambitieuse, réaliste et abordable
Lors de l’Assemblée générale de Regions4 le 18 juin, Demir a plaidé pour une lutte mondiale ambitieuse contre le changement climatique et la perte de biodiversité, les autorités régionales ayant un rôle majeur à jouer. « Nous ne pouvons nier le lien entre changement climatique et perte de biodiversité. La lutte contre la sécheresse est importante si l’on veut protéger notre faune et notre flore et lutter contre la perte de biodiversité. À l’inverse, des écosystèmes sains peuvent contribuer à une meilleure captation du CO2 dans l’air. Il est important que les différentes régions du monde plaident ensemble pour une politique ambitieuse, réaliste et abordable et veillent à sa mise en œuvre. Ces 41 régions sont suffisamment proches des citoyens pour comprendre que des mesures abordables sont essentielles pour conserver un soutien suffisant pour la politique climatique. »