Yngvild Ingels demande une révision complète de la Direction de la protection de la police fédérale

14 juillet 2021
Yngvild Ingels

Ces dernières semaines, les incidents à la Direction de la protection de la police fédérale ont à nouveau augmenté. Les syndicats et certains membres du personnel ont déjà confirmé qu’une forte rotation du personnel perturberait gravement le fonctionnement quotidien du service. Yngvild Ingels plaide pour un audit urgent. « Sinon, les problèmes continueront à s’accumuler. »

Le 24 juin, il est apparu qu’en raison d’un manque permanent de personnel, le service ne pouvait pas accomplir correctement ses tâches quotidiennes. Par exemple, à l’époque où la Direction de la protection était chargée de la surveillance de Marc Van Ranst, qui était menacé par Jürgen Conings, il n’y avait parfois personne de disponible pour protéger d’autres chefs d’État en visite dans notre pays. Quelques jours plus tard, le 28 juin, la presse a fait état de coups de feu à la maison de police d’Etterbeek. Deux policiers de la Direction de la protection y auraient endommagé le stand de tir avec une arme après les heures. Moins d’un mois plus tard, nous avons lu qu’un instructeur de tir de la Direction de la protection avait été condamné pour harcèlement, vol et possession illégale d’une arme à feu et que le lendemain de sa condamnation, l’homme avait commencé à intimider ses collègues dans la maison de police avec une arme.

La ministre applique la politique de l’autruche

Lors de la commission de l’Intérieur du 30 juin, Yngvild Ingels a tenté d’obtenir des réponses de la ministre Verlinden concernant le manque de personnel à la Direction de la protection et les coups de feu à la maison de police d’Etterbeek. La ministre a reconnu le problème de capacité connu depuis des années au sein de la police fédérale, mais a appliqué la politique de l’autruche au sujet de l’incident des coups de feu.

L’Open Vld ne veut pas d’un audit

La demande d’Yngvild Ingels à la ministre de procéder à un audit du service est sur la table depuis janvier. Le député Open Vld Tim Vandeput n’en veut pas. Il a déclaré que « si nous devons faire un audit pour chaque service où quelque chose ne va pas, il y en aura beaucoup ». « Mais c’est la seule manière de savoir ce qui se passe, sinon les problèmes continueront à s’accumuler », répond Yngvild Ingels. « La Direction de la protection de la police fédérale accomplit des tâches très importantes. Nous avons donc tout intérêt à évaluer cette situation, à y remédier et à prévenir les problèmes à venir. D’où ma demande de réaliser un audit complet du service. »

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