Vous êtes ici
Vers un plan anti-noyade européen

La Commission européenne a présenté quelques nouvelles propositions en matière de migration qui semblent amorcer le développement d’un plan anti-noyade européen visant à soutenir financièrement les principaux pays de transit africains, dont la Lybie, le Mali et le Nigeria, s’ils retiennent les migrants qui veulent se rendre en Europe et accueillent à nouveau les migrants illégaux de retour d’Europe. « La N-VA soutenait déjà l’idée d’un plan anti-noyade avec tous les pays autour de la Méditerranée », signalent Helga Stevens et Sander Loones. Les deux parlementaires européens réagissent avec un optimisme prudent : « La Commission européenne met enfin l'accent sur le renvoi des migrants illégaux. Elle omet malheureusement de proposer un plafond maximum pour la réinstallation des véritables réfugiés. »
« Nous devons tout mettre en œuvre pour sauver autant de personnes que possible des bateaux délabrés des passeurs », déclare Helga Stevens. « Il est donc important que la Commission associe à présent la réinstallation des réfugiés à des push-backs, à une politique frontalière forte et à une approche inflexible des passeurs. » La Commission rappelle à cet effet leurs responsabilités aux pays de transit africains. « Sans leur participation intensive à une politique de retour efficace des migrants illégaux, ils risquent de perdre une aide au développement importante », constate Stevens. « Les avantages commerciaux existants peuvent également être annulés. L’UE ose enfin réaliser ces associations que nous demandons depuis longtemps. »
Plan d’investissement
Dans un même temps, la Commission européenne propose de stimuler les investissements privés dans les pays de transit concernés via un fonds d'investissement européen. « Avec des perspectives économiques stables, ces gens peuvent se construire un avenir dans leur propre région. Il me semble donc logique que nous soutenions tous les pays qui contribuent activement à mettre un terme au chaos de la problématique de l'asile et à l’élaboration de ce plan anti-noyade », déclare Sander Loones. « Mais ne soyons pas naïfs : tous les pays ne seront pas des partenaires aussi stables et loyaux. »
Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. Intégration des nouveaux arrivants
Pour finir, la Commission prévoit également davantage de moyens pour l’intégration des demandeurs d’asile reconnus et elle propose une révision de la carte bleue, grâce à laquelle les ressortissants d'un pays tiers hautement qualifiés peuvent séjourner et travailler dans un État membre de l'UE. « Il est surtout important que ces moyens supplémentaires soient octroyés aux institutions compétentes dans les États membres, afin qu’elles puissent elles-mêmes les utiliser en fonction de leurs propres besoins locaux », précise Stevens. « L’association de la carte bleue à une offre d’emploi qui ne peut être pourvue que via cette carte bleue est essentielle. »