Valérie Van Peel appelle à la coopération le 1er mai

Dans son message du 1er mai, la présidente de la N-VA, Valérie Van Peel, appelle à la coopération et au sens des responsabilités dans le débat sur la Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale . « Aujourd’hui, le 1er mai placé sous le signe du « travailler ensemble, » a-t-elle déclaré. « Car ce n’est qu’ainsi que nous progresserons, en tant que communauté tout entière. »

Ne plus décourager le travail

Valerie Van Peel a souligné la crise budgétaire sans précédent que traverse le pays. « Trop de politiciens ont, pendant des décennies, dépensé de l’argent qu’ils n’avaient pas. Et pendant ce temps, ils ont omis de mener les réformes nécessaires. Comme si c’était presque volontairement qu’on voulait décourager le travail. Nous allons enfin inverser cette tendance. Nous devons tous retrousser nos manches — justement pour garantir que ceux qui tombent malades ou se retrouvent momentanément sans emploi puissent être pris en charge. Pour veiller à ce que chacun puisse profiter de sa retraite plus tard. Mais aussi parce que travailler et contribuer à la société donne du sens et peut nous unir. »

Coopérer, ne pas s’opposer

Elle ne nie pas que les réformes puissent être douloureuses. « Les gouvernements de Bart et Matthias doivent prendre des décisions difficiles. Et je comprends que certaines décisions puissent mettre les gens en colère ou les inquiéter. Tout cela aurait dû être fait bien plus tôt. Je partage cette frustration. »

Valerie Van Peel appelle les partis qui participent aux réformes à tenir le cap. « Tous les partis qui ont aujourd’hui le courage de soutenir les réformes nécessaires à nos côtés méritent des éloges — pas des huées. Distribuer de l’argent est tellement facile, mais faire ce qui est nécessaire l’est beaucoup moins. »

Elle a également adressé un message clair aux partenaires politiques et sociaux : « J’appelle à réfléchir ensemble, de manière constructive, à la manière de mieux protéger notre sécurité sociale pour nos enfants et petits-enfants. À avancer ensemble, au lieu d’être systématiquement contre, ou de privilégier les intérêts particuliers par le chantage et les actions sans fin. »

« Ne rien faire n’est pas une option »

La présidente conclut par un appel à l’unité : « Nous devons travailler ensemble, car sinon nous risquons de perdre ce à quoi nous tenons tous. Ne rien faire n’est pas une option. C’est en travaillant ensemble, ou ça ne marchera pas. C’est justement pour cela que je souhaite à chacun un excellent 1er mai. »