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Union européenne de l’énergie : la surrégulation menace
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La Commission européenne a approuvé un train de quarante propositions visant à instaurer progressivement une Union européenne de l’énergie. Cette nouvelle collaboration poussée entre les États membres devrait favoriser la sécurité énergétique au sein de l’Union européenne et rendre l’énergie plus durable et moins coûteuse.
La députée européenne N-VA Anneleen Van Bossuyt accueille favorablement ces propositions : « Dans l’Union européenne, 53 % de l’énergie proviennent de l’étranger. En Belgique, ce chiffre atteint même 74 %. La crise ukrainienne montre à quel point nous sommes dépendants du gaz russe. J’approuve donc pleinement les objectifs de l’Union européenne de l’énergie : nous devons consommer moins d’énergie, diversifier davantage nos importations d’énergie et mieux collaborer avec nos voisins. »
Plaidoyer pour le réalisme
Néanmoins, Anneleen Van Bossuyt émet quelques remarques critiques au sujet des propositions de la Commission : « Dans le cadre d’un tel projet, la menace d’une surrégulation surgit rapidement. De plus, de nombreux objectifs ne sont pas encore atteints. Ne serait-il pas préférable de travailler d’abord à ceux-ci avant d’en formuler de nouveaux, souvent inatteignables ? »
La N-VA plaide pour une politique de l’énergie ambitieuse, mais surtout réaliste, et insiste à cet égard sur les objectifs en matière d’efficacité énergétique. « Gérer l’énergie de manière plus performante est bon pour le budget des ménages, crée des emplois et contribue à la réalisation des objectifs climatiques », conclut Anneleen Van Bossuyt.