Une politique énergétique européenne écologique et abordable

13 novembre 2018

« Tant les citoyens que les entreprises sont favorables au changement en matière de politique énergétique. » L’eurodéputée Anneleen Van Bossuyt se félicite des objectifs énergétiques approuvés par le Parlement européen. Elle plaide en outre pour une approche rentable. « Nous devons combiner ambition et réalisme. Ces investissements vont demander de nombreux efforts à court terme, mais ils ne doivent pas se faire aux dépens de nos citoyens et entreprises », explique-t-elle.

Réduire la consommation d’énergie

D’ici 2030, l’UE souhaite réduire sa consommation d’énergie de 32,5 % par rapport à maintenant. L’efficacité et les sources d’énergie renouvelables sont donc essentielles. « Nous devons commencer par réduire la consommation. Moins nous consommerons, moins nous devrons investir dans de nouvelles centrales énergétiques ou des sources alternatives. Concrètement, cela signifie davantage de rénovations de nos bâtiments existants, des processus industriels plus efficaces et un verdissement de notre mobilité », explique l’eurodéputée Van Bossuyt, tout en précisant qu’une réduction de la consommation d’énergie ne doit pas se faire au détriment de notre productivité.

Sources renouvelables

D’ici 2030, 32 % de la production d’énergie devront provenir de sources renouvelables. « Nous ne devons pas nous précipiter. Les nouvelles infrastructures coûtent du temps et de l’argent. Nous avons donc besoin d'une approche européenne. À l’avenir, les États membres ne pourront plus fournir eux-mêmes 100 % de leur production d’énergie. L’énergie renouvelable peut en outre être produite moins cher et de manière plus efficace dans certains États membres. Je pense à l’énergie solaire en Espagne ou en Grèce. Nous allons donc devoir plus et mieux collaborer entre États membres. Avec 28 îlots énergétiques, nous n’atteindrons jamais nos objectifs », estime Anneleen Van Bossuyt.

Responsabilité internationale

Pour finir, l’eurodéputée estime que d’autres acteurs internationaux doivent eux aussi prendre leurs responsabilités. « Nous ne devons pas être naïfs. L’UE représente moins de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si nous fixons des objectifs trop élevés, les entreprises fuiront vers des pays hors UE où les règles d’émission sont moins strictes. Avec ce train de mesures équilibré, l’Europe respecte ses engagements à mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat. Mais le reste du monde doit maintenant afficher la même ambition », conclut Anneleen Van Bossuyt.

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