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Une étude d’EY montre que le changement s’amorce
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Selon le baromètre annuel de l’attractivité, réalisé par EY, la Belgique est le cinquième pays européen le plus attrayant pour les investisseurs étrangers. Ce baromètre révèle également que la politique de réforme du gouvernement fédéral permet d’augmenter la confiance des investisseurs dans notre économie. Pour le président de la N-VA, Bart De Wever, l’étude montre que le moteur économique redémarre. « Mais le chemin à parcourir est encore long. Nous devons poursuivre les réformes. »
« Après des années de stagnation et même de recul, nous attirons à nouveaux les investisseurs étrangers, qui vont créer des centaines d’emplois. Je suis convaincu que d’autres bonnes nouvelles suivront. Les entreprises étrangères ont de nouveau confiance en notre économie », constate Bart De Wever. « Toutefois, seuls deux investisseurs étrangers sur trois trouvent les mesures du gouvernement Michel positives à très positives. Tel est le changement de politique, de notre économie et de notre pays. »
Les coûts salariaux freinent la création d’emploi
Toutefois, le problème reste le handicap des coûts salariaux qui, pour les entreprises étrangères, constitue encore un obstacle et coûte des emplois. « L’étude montre que le
Saut d’index
La Belgique est l’un des rares pays à avoir instauré une indexation automatique. Grâce à ce mécanisme, les salaires et allocations sociales sont adaptés en fonction de l’inflation. Comme les salaires augmentent parallèlement au coût de la vie, il se crée un risque de handicap salarial, ce qui endigue la compétitivité. Le saut d’index, qui consiste à ne pas appliquer temporairement l’adaptation automatique de l’indice, offre une solution à ce problème.
saut d’index
est perçu comme une mesure énergique, mais ce n’est pas suffisant », met en garde Bart De Wever. « Nous devons diminuer davantage les charges sur le travail afin de créer des emplois. »