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Une étude de la Banque nationale de Belgique démontre l’immense impact de la migration sur notre économie

En 2018, les anciens ministre des Finances Johan Van Overtveldt et secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken avaient commandé une étude auprès de la Banque nationale de Belgique ( BNB La Banque Nationale de Belgique (BNB) est la banque centrale belge. Depuis l’introduction de l’euro, la BNB est l’un des participants au Système Euro, dont la Banque Centrale Européenne, qui siège à Francfort, est le centre. Aujourd’hui, la Banque Nationale de Belgique est une société anonyme et la moitié des actions est aux mains de l’État belge. BNB ). Ils souhaitaient connaître l’impact de la migration sur l’économie. Deux ans plus tard, cette étude a enfin été publiée. Plusieurs éléments confirment nos pressentiments. L’accent doit être mis sur l’approche de la migration. C’est sur ce plan que nous devons agir.
La migration extra-européenne coûte énormément d’argent au contribuable
L’étude démontre que la migration extra-européenne coûte énormément d’argent, en particulier la première génération. La N-VA souligne que cela vaut également pour la deuxième génération : « Dans le communiqué de presse de la Banque nationale de Belgique, il est indiqué que le résultat net pour la deuxième génération est positif, mais cela s’explique par le fait que la deuxième génération est encore jeune. »
La deuxième génération va bien évidemment vieillir, et quand on vieillit, les coûts augmentent pour les autorités, en particulier au niveau des soins de santé et des pensions. « On compare donc des pommes et des poires. Il faut analyser l’ensemble des coûts sur l’ensemble de la vie via la valeur actuelle nette. Nous devons donc analyser la valeur actualisée des coûts et revenus futurs, comme dans la plupart des études d’impact économique », explique la N-VA.
Des éléments importants exclus de l’étude
L’étude indique par ailleurs que le regroupement familial et l’asile sont les canaux de migration les plus « coûteux ». Autre lacune de l’étude : elle ne tient pas compte du coût de l’illégalité. La facture s’élève à plusieurs milliards, surtout si l’on tient compte des investissements supplémentaires dans la sécurité et la justice. « La BNB parle par ailleurs d’un impact positif de la migration sur le PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB . Au niveau macro-économique, bien sûr. Lors de la grande crise de l’asile de 2015-2016, le PIB de l’Allemagne a fortement augmenté suite aux dépenses de plusieurs milliards pour l’accueil, le logement, les soins et l’accompagnement des migrants. Mais entre-temps, on observe une baisse du PIB par habitant et donc un appauvrissement individuel des Allemands. J’y ai consacré un chapitre de mon livre Continent sans frontière », explique Theo Francken.
Changer fondamentalement d’approche
Quoi qu’il en soit, cette étude montre qu’il est essentiel de continuer de miser sur la hausse du taux d’activité et une meilleure formation des migrants qui se trouvent déjà ici. Nous plaidons par ailleurs pour des lois plus strictes et l’application du modèle australien contre la migration illégale.