Vous êtes ici
Une délégation de la N-VA rend visite au ministre danois de la Migration et de l’Intégration

Une délégation de la N-VA composée notamment du député fédéral Theo Francken, de la députée flamande Maaike De Vreese et de la députée européenne Assita Kanko s’est rendue à Copenhague pour une série de visites consacrées à la politique d’asile et de migration, à la sécurité et à la justice. Elle y rencontrera dans les prochains jours le nouveau ministre danois de l’Asile et de la Migration Kaare Dybvad Bek. Le Danemark applique désormais une politique de migration et d’asile stricte. La N-VA souhaite la même approche chez nous.
« Le modèle de migration danois fonctionne, contrairement à la politique passive menée en Belgique. Nous sommes donc venus les écouter décrire la façon dont ils transposent ces recettes efficaces dans la pratique », explique le député fédéral et ancien secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken. Le Danemark est actuellement dirigé par une majorité socialiste de gauche qui, dès son entrée en fonction, a opté pour une politique de migration et d’intégration stricte. L’ancien ministre Tesfaye a par ailleurs déclaré que le système d’asile européen actuel était indéfendable et faisait le jeu des trafiquants d’êtres humains.
Modèle australien
« Les Danois ont compris que nous devions avant tout tarir au plus vite le circuit de migration illégal », ajoute l’eurodéputée Assita Kanko. « C’est pourquoi la N-VA plaide pour l’instauration d’un système similaire : le modèle australien. »
Accueil dans la région d’origine
Selon ce modèle, les bateaux de fortune arrivant dans l’UE seraient automatiquement mis en sécurité en dehors des frontières. Celui qui tenterait d’atteindre notre territoire illégalement se verrait infliger une interdiction de séjour de plusieurs années. Et l’accueil serait assuré dans la région d’origine.
L’intégration fonctionne
Avec leur politique, les Danois ont suscité la polémique. « Nous ne sommes pas d’accord avec tous les choix des Danois, mais ils ont bien compris que l’apprentissage de la langue, le respect des lois et la citoyenneté étaient essentiels pour participer au fonctionnement de la société. Quel contraste avec Bruxelles, où il n’y a toujours pas de parcours d’intégration. Pour information, il en existe en Flandre depuis dix-huit ans déjà », conclut la députée flamande Maaike De Vreese.