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Tomas Roggeman : « Le voyageur et la SNCB se retrouvent pris au piège par le Ministre Gilkinet »
Aujourd'hui, en commission de la Mobilité de la Chambre, Sophie Dutordoir, la CEO de la SNCB, est venue dévoiler la politique de l'entreprise ferroviaire. La N-VA critique l'état actuel des choses, mais pointe du doigt le ministre compétent d'Ecolo qui, selon elle, met le voyageur et la SNCB dans une situation délicate avec sa politique. Pour le député Tomas Roggeman, l'origine du problème est claire : « Les exigences du ministre sont trop élevées. Il ne se passe pas un mois sans qu'il n’annonce des fonds supplémentaires et des projets pour les chemins de fer. En attendant, même le service de base ne peut pas être garanti. Le voyageur et la SNCB Gilkinetse retrouvent pris au piège par le Ministre Gilkinet. »
Aujourd'hui, Sophie Dutordoir, la CEO de la SNCB, est venue dévoiler la polit ique de la SNCB en commission de la Mobilité de la Chambre. Une tâche loin d’être facile. De nombreux voyageurs ont déjà exprimé leur mécontentement face à la diminution du service fourni actuellement par la SNCB. Ainsi, le nombre de trains supprimés a connu un pic important au cours de ces dernières années, à l'exception de 2020, année de la pandémie de coronavirus. 3 500 trains par mois ont été annulés en 2022.
Absence d’une vision réaliste
Selon la N-VA, ces problèmes ne sont pas dus à la gestion de la SNCB. Ils sont plutôt dus à l'absence d'une vision réaliste du rail de la part du ministre compétent d'Ecolo. « Il dépense plus que jamais l'argent du contribuable. En 2022, le budget pour les chemins de fer a atteint 3,3 milliards d’euros. Chaque travailleur de ce pays paie plus de 600 euros par an en subventions ferroviaires, et encore, le prix du billet n’est pas compris dans ce montant. Pendant ce temps, le service se dégrade. Bref, les recettes d’Ecolo ne fonctionnent pas », souligne le député Tomas Roggeman.
Toujours plus
Sur ce point, Tomas Roggeman pointe du doigt les nombreux plans d'expansion du ministre Ecolo. Davantage de trains aux heures de pointe, davantage de trains aux heures creuses, davantage de trains la nuit, davantage de trains partout. « Et même davantage de trains sur des lignes déficitaires où peut-être dix personnes montent chaque jour. C’est indéfendable. Pourtant, le ministre continue avec ses plans pour la SNCB, mais le budget nécessaire ne suit pas. La SNCB se trouve entre le marteau et l'enclume de la dure réalité et des souhaits du ministre. »
Même pas de service de base
Roggeman trouve ironique de voir le ministre plaider pour doubler l’offre alors qu’il n’est même pas capable de garantir le service actuel. « La politique à court terme du ministre oblige la SNCB à parasiter son propre avenir », explique Tomas Roggeman. « Aujourd'hui, le réveil est donc difficile pour le gouvernement et la majorité, qui doivent en conclure que les rêves verts pour les chemins de fer sont une illusion, car ils sont tout simplement impayables. »