Theo Francken : « Les investissements supplémentaires dans la Défense ne doivent pas nécessairement se traduire par une augmentation des impôts. Faites des économies ! »

20 février 2024
Theo Francken

En marge de la réunion de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN dont Theo Francken est chef de la délégation belge et vice-président, le député fédéral a répété dans De Ochtend l’urgence de porter le budget de la Défense belge au niveau requis de 2 % du PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB . « Notre retard est très embarrassant. Tous les États membres de l’OTAN sont passés à la vitesse supérieure après l’invasion russe en Ukraine, sauf la Belgique. Cela n’est plus justifiable. »

L’OTAN s’est réveillée, explique Francken. « La présence à notre frontière orientale a été nettement renforcée. Les dépenses de défense augmentent également de manière significative, avec une hausse de la production. Mais cela prend du temps, car on ne crée pas une usine de munitions du jour au lendemain. Dans l’Occident démocratique, on a besoin d’autorisations, de la participation de la population, etc. Ce n’est pas le cas de la Russie ni de la Chine. »

La Belgique a un important retard à rattraper. Le Premier ministre De Croo l’a admis. « Il ne saurait faire autrement », estime Theo Francken. « Surtout s’il aspire à un poste international de premier plan. »

Effrayer inutilement

Selon l’économiste Gert Peersman, ces investissements supplémentaires coûteraient 1000 euros par an à chaque famille, ce que réfute Francken. « Cela ne doit pas coûter plus cher. Faites des économies ! La facture migratoire dépasse déjà le milliard d’euros, la coopération au développement se chiffre en milliards et la Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale pourrait être beaucoup plus efficace. Nous devons économiser là où c’est judicieux. Prétendre que ces investissements coûteront cher aux citoyens est une présentation erronée des faits qui effraie inutilement les gens. »

Trump

Francken a également réagi aux déclarations du candidat à la présidence des États-Unis Donald Trump quant à l’avenir de l’OTAN. « Les États-Unis ne quitteront pas l’OTAN. Au cours de son premier mandat, il a même augmenté la contribution des États-Unis et apporté un soutien militaire considérable à l’Ukraine. Son objectif est de mettre fin au conflit, pas de faire exploser l’OTAN. »

Continuer à soutenir l’Ukraine

Pour Theo Francken, la fin du conflit pourrait intervenir dès demain. « Mais il n’y aura de processus de paix que lorsque les deux présidents des pays concernés l’auront décidé, pas avant. À partir du moment où ils se seront rendu compte qu’ils ne pourront rien obtenir par des moyens militaires. Tant que ce ne sera pas le cas, ils continueront de se battre et nous devrons continuer à soutenir les Ukrainiens afin de les mettre dans la meilleure position de négociation possible. »

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