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Theo Francken : « La politique de la porte ouverte de la Vivaldi est à l’origine du chaos de l’asile »
Cela fait plusieurs jours que des centaines de demandeurs d’asile se poussent aux portes du Petit-Château. « C’est le chaos total, et le gouvernement Vivaldi ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Il mène une politique de la porte ouverte qui fait tout dérailler, avec des milliers de condamnations devant les tribunaux. Je continue de plaider pour une politique radicalement différente, qui mise sur une forte dissuasion et le retour. » Telle est la réaction du député fédéral Theo Francken dans De Ochtend.
Des condamnations quotidiennes, des astreintes qui ne cessent d’augmenter, le chaos aux portes de l’asile, une administration totalement débordée, un manque de places d’accueil... La politique d’asile actuelle est un échec total. « Tel est le résultat des choix politiques du gouvernement fédéral. Il mène une politique d’ouverture, mise entièrement sur l’intégration rapide des demandeurs d’asile, propose un système de regroupement familial très laxiste et accueille les demandeurs d’asile dans des maisons plutôt que dans des centres collectifs. La Belgique apparaît alors comme le pays rêvé. Et les demandeurs viennent donc ici en masse. La Belgique est devenue la deuxième destination favorite d’Europe », explique Theo Francken.
Politique anti-N-VA
Tout cela parce que le gouvernement a décidé de mener une « politique anti-Francken et anti-N-VA » en matière d’asile et de migration. « En Flandre, les citoyens ont envoyé un signal clair en 2019 : ils veulent un virage à droite, avec une politique migratoire critique qui s’oppose à la migration illégale. Mais c’est l’inverse qu’ils ont reçu : une politique d’ouverture naïve qui fait tout dérailler », déplore Theo Francken.
Budgets d’accueil hallucinants
Pour Theo Francken, les places d’accueil supplémentaires que la secrétaire d’État de Moor souhaite créer ne serviront à rien : « Il s’agit d’un problème structurel. Plus de 500 personnes travaillent déjà pour les services d’asile et des recrutements vont encore avoir lieu. Des montants records sont dépensés pour l’accueil, jusqu’à 700 millions d’euros rien que pour cette année. C’est hallucinant. La création de places supplémentaires ne résoudra pas le problème. »
Prétexte
Pour la secrétaire d’État de Moor, le manque de places est la conséquence des économies réalisées par Theo Francken lorsqu’il occupait le même poste, une accusation que le député fédéral rejette totalement : « C’est entièrement faux. Ils ne cessent d’invoquer ce prétexte. J’ai pu faire face à la crise de l’asile européenne en offrant suffisamment de places. J’ai ensuite supprimé ces places temporaires car il n’y avait plus de retard. J’ai pu résorber ce retard avec un budget bien moindre et moins de personnel, mais avec une politique beaucoup plus claire comprenant des campagnes de dissuasion fermes. Et je n’ai jamais été condamné. »
Plan en dix points
Cette forte dissuasion est l’un des piliers de la politique promue par Theo Francken. « J’ai élaboré un plan en dix points avec des propositions concrètes l’année dernière. J’ai tout transposé en propositions de loi. Elles ont été systématiquement rejetées par le gouvernement, y compris par le parti de Madame de Moor. »