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Theo Francken au sujet de la mise en vente de meubles de Fedasil : « On touche le fond »

Les meubles de Fedasil (l’agence chargée de l’accueil des demandeurs d’asile) saisis ont été mis en vente publique aujourd’hui. « On touche le fond », réagit le député fédéral et ancien secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken. « C’est particulièrement affligeant pour les travailleurs de Fedasil qui doivent travailler dans de telles conditions. »
Les revenus de la vente seront répartis entre des demandeurs d’asile dont les procédures ont abouti à la condamnation de Fedasil au paiement d’astreintes. « Un dangereux précédent, car si cette nouvelle se répand en Europe, cela va créer un effet d’aspiration encore plus important vers la Belgique. » On ne sait pas encore ce que cette vente va rapporter, et il faudra encore y ajouter les objets saisis dans le cabinet de de Moor.
Cela ne peut plus durer
Le système a atteint ses limites, selon Francken. « Il n’y a plus aucun soutien au niveau des administrations locales, Fedasil ne parvient plus à recruter et la pénurie se fait de plus en plus pressante sur le marché privé de la location. Le gouvernement refuse de l’admettre, mais sur le terrain, on voit bien que cela ne peut plus continuer. »
Changement de paradigme
Francken souhaite un changement de paradigme et fait référence aux Pays-Bas, où la Seconde Chambre a approuvé la semaine dernière une motion en ce sens. « Avec le soutien des libéraux du VVD et des chrétiens-démocrates du CDA. Rien n’empêche la Belgique de faire de même et d’opter pour une externalisation complète de la procédure d’asile. C’est la seule façon de réduire l’afflux et d’enfin parvenir à juguler la crise de l’accueil. »