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Theo Francken à propos du bras de fer cynique qu’impose le pouvoir biélorusse aux frontières extérieures de l’Europe
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« L’Union européenne ne peut accepter que sa frontière Schengen soit menacée dans un bras de fer international, car un dictateur a perdu des élections qu’il a truquées. Il lui faut agir. » Dans De Afspraak, le député fédéral Theo Francken a débattu de la situation à la frontière entre la Pologne et la Lituanie d’une part et la Biélorussie d’autre part.
Le député fédéral Francken souhaite que l’on en revienne aux bases. « Nous avons un accord au sein de l’espace Schengen : nous ouvrons nos frontières mutuelles à condition de surveiller strictement les frontières extérieures. Ce dont il est question aujourd’hui, c’est de la surveillance des frontières extérieures. »
Personne ne veut aller en Pologne ou en Lituanie
Theo Francken ne veut pas que les personnes actuellement envoyées aux frontières de l’UE par le dictateur biélorusse Loukachenko puissent entrer sur le territoire européen afin de demander l’asile. « La pratique montre que l’on ne peut ensuite plus jamais les renvoyer. Une procédure d’asile prend du temps, plusieurs mois, voire un an. En attendant, les personnes concernées se sont depuis longtemps rendues en Belgique, au Royaume-Uni ou dans le pays où elles souhaitent réellement aller. Personne ne veut aller en Pologne ou en Lituanie. »
Une fraude gigantesque menace l’existence du droit d’asile
Le député fédéral Francken a également mis en garde contre les possibles conséquences de la crise. « Le principe de la Convention de Genève est très noble : protéger les personnes en fuite. Mais du fait de la gigantesque fraude de ces dix dernières années, le système n’est plus tenable. À cause de dictateurs qui exercent un chantage à nos frontières extérieures, notamment, le droit d’asile tel qu’il existe aujourd’hui risque de disparaître. »