Stratégie 2025 : Bruxelles souhaite-t-elle la signature flamande ?

La N-VA doute grandement que le plan bruxellois « Stratégie 2025 » engendre une nouvelle dynamique économique à Bruxelles. La députée bruxelloise Cieltje Van Achter (N-VA) voit surtout dans le plan proposé « un enchevêtrement inextricable de 18 comités de pilotage pour 18 grands objectifs, subdivisés en encore plus de chantiers opérationnels comportant eux-mêmes de nombreux groupes de travail. Une multitude de fonctionnaires et collaborateurs de cabinet sera nécessaire pour pourvoir en personnel tous ces groupes de travail. Est-ce la dynamique visée par le ministre-président Vervoort (PS) ? »

« Certains objectifs de la politique ne soulèvent que des questions », estime Liesbet Dhaene, une collègue de Cieltje Van Achter au Parlement bruxellois. Ainsi, Bruxelles souhaite renforcer l’apprentissage des langues afin de « développer le bilinguisme dans au moins une des langues nationales ». « Si nous comprenons bien, il n’est plus nécessaire d’encourager la connaissance à la fois du français et du néerlandais ? » s’interroge-t-elle.

La Flandre refuse de signer
La N-VA Bruxelles comprend que le Gouvernement flamand n’ait pas pu signer ce document. « Les choix politiques bruxellois formulés dans la stratégie sont parfois diamétralement opposés aux choix flamands », souligne Cieltje Van Achter. « Ainsi, Bruxelles mise sur les stages et les emplois dans le secteur public, tandis que la Flandre s’efforce de réduire son administration. En outre, le passé a montré que les emplois dans le secteur public ne sont pas une solution au problème de l’emploi. »