Sophie De Wit appelle à une adoption rapide de la proposition de loi sur l’application destinée aux victimes

Le triple meurtre atroce à Roulers, commis par un homme récemment condamné pour violences intrafamiliales, met une nouvelle fois cruellement en lumière le manque de protection dont bénéficient encore trop souvent les victimes dans notre pays.

« Ce drame confirme l’urgence de mettre en place des mesures plus strictes et réellement applicables contre les auteurs de violences domestiques », déclare la députée fédérale Sophie De Wit.

Une application pour faire respecter l’interdiction de contact

Sophie De Wit insiste pour que la proposition de loi concernant la future application destinée aux victimes soit votée sans délai. Cette application rendrait enfin contraignantes les interdictions de contact et de présence imposées aux auteurs.

L’idée est simple : doter à la fois l’auteur et la victime d’un traceur GPS. Dès que l’auteur enfreint l’interdiction, la victime reçoit une alerte immédiate. Dans le même temps, le centre de surveillance électronique est prévenu afin que les forces de l’ordre puissent intervenir rapidement.

« Aujourd’hui, des interdictions de contact existent déjà, mais elles restent souvent lettre morte, faute de moyens de contrôle », explique Sophie De Wit. « Notre proposition de loi permettrait de faire respecter ces mesures de manière effective. »

Un signal clair est nécessaire

Les victimes de violences familiales vivent souvent pendant des années dans la peur. Même après une condamnation, la menace reste bien réelle. Selon Sophie De Wit, seule une surveillance renforcée permet d’éviter des drames comme celui de Roulers.
« Les auteurs doivent sentir qu’ils sont surveillés. C’est la seule façon d’empêcher qu’ils continuent à intimider, harceler, ou pire encore », insiste-t-elle.

Le groupe N-VA appelle donc les autres partis à approuver rapidement cette proposition de loi.
« Chaque jour de retard expose inutilement les victimes à un danger réel. Le drame de Roulers montre à quel point nous n’avons pas une minute à perdre », conclut Sophie De Wit.