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Sondage du Journal du Médecin : près de la moitié des médecins flamands soutiennent la N-VA en vue de réformes prudentes

« La réforme oui, Vandenbroucke non », titre le Journal du Médecin dans un article consacré à une enquête menée auprès de centaines de médecins. Il en ressort que 46 % des médecins flamands expriment leur soutien envers la N-VA.
« Ce chiffre, pour ce qu’il vaut, est satisfaisant, surtout après un mois bon sondage en 2022 », explique le Dr Louis Ide, secrétaire national du parti. « Cela montre que la N-VA est la seule alternative pour une réforme prudente et cohérente qui préserve la notion de profession libérale et accorde aux médecins un plus grand droit de regard sur la politique (hospitalière). »
Beaucoup d’argent mais peu d’idées
« Les chiffres devraient également être plus transparents », estime la députée fédérale et dentiste Frieda Gijbels. « Une analyse qui ne tient pas compte des coûts indirects des hôpitaux, de la perception centrale par les hôpitaux et des Transferts Les flux monétaires de la Flandre vers Bruxelles et la Wallonie sont appelés des transferts. Le montant des transferts par le biais du budget fédéral, de la loi de financement et de la sécurité sociale serait de 6 à 7 milliards d’euros par an, voire de 11 milliards d’euros s’il est tenu compte du remboursement de la dette. Le montant des transferts est toujours contesté du côté francophone où les transferts sont considérés comme une mesure de solidarité. Une étude du Vives (KULeuven) a démontré que les transferts ne servent pas la solidarité mais ont plutôt un effet paralysant sur la croissance tant de l’économie wallonne que de l’économie flamande. transferts effectués par les médecins n’a aucune valeur. On ne peut mener de réforme à partir de chiffres limités. » Les missions de consultance de Vandenbroucke, d’une valeur de plus de 14 millions d’euros, ne permettent pas non plus d’obtenir suffisamment d’informations et coûtent énormément d’argent.
Réformes professorales et effrontées
La confiance en Vandenbroucke a véritablement disparu. 36 % lui attribuent un zéro sur dix. « L’affaire Medista colle à Vandenbroucke et sa manière professorale et effrontée de réformer n’est pas non plus appréciée des médecins », explique Kathleen Depoorter, pharmacienne et députée fédérale très active dans ce dossier. Le ministre Vandenbroucke est le champion des factures de consultance au sein du gouvernement fédéral, avec 25 millions d’euros rien que pour la Santé publique, mais il refuse de se pencher sur son propre fonctionnement et de faire auditer la politique de son SPF, comme la N-VA l’a déjà demandé à maintes reprises.
Le New Deal est un échec
« Le New Deal pour les médecins généralistes est un échec. Seuls 34 cabinets généralistes en Flandre ont accepté la proposition forfaitaire de Vandenbroucke. Les médecins restent des entrepreneurs. Ils veulent pratiquer une médecine innovante et travailler dur pour réduire autant que possible les listes d’attente », explique le personnel soignant. Vandenbroucke promeut quant à lui une sorte de National Health Service fait uniquement de médecins salariés, faisant mine d’oublier que plus de 7 millions de Britanniques atteints de maladies graves sont sur liste d’attente.
« Les médecins craignent à juste titre que ce que Vandenbroucke et Smet ont mis en place à l’époque dans l’enseignement ne s’étende aujourd’hui aux soins de santé », explique la N-VA.
Confiance
« La confiance des médecins envers la N-VA renforce notre conviction que, si c’est ce que les électeurs souhaitent, nous devons veiller à ce que l’accord de coalition protège la notion de profession libérale, que les réformes fassent l’objet d’une plus grande concertation, que le personnel soignant ait davantage son mot à dire au niveau de politique menée, qu’il n’y ait pas (ou plus) de listes d’attente, que les patients puissent toujours choisir leur médecin, etc. »