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Samidoun inscrit dans la base de données du terrorisme : “Une première étape”

L’organisation radicale Samidoun vient d’être officiellement inscrite dans la base de données TER de l’OCAD. Cette base recense les personnes et organisations liées au terrorisme, à l’extrémisme ou à la radicalisation.
« C’est sans aucun doute un pas dans la bonne direction, mais le travail est loin d’être terminé », déclare le député Jeroen Bergers, qui suit ce dossier au sein de la Commission de l’Intérieur. « Avec la N-VA, nous continuons à plaider pour un cadre juridique qui interdise ce type de groupements extrémistes et empêche leur résurgence. »
Un cadre juridique indispensable
La base de données TER est utilisée par les taskforces locales, la police et les services de renseignement pour identifier et surveiller les individus et groupes extrémistes. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’accord de gouvernement, qui prévoit la création d’un cadre légal permettant d’interdire les organisations radicales — comme Samidoun — en raison de leurs liens avérés avec des groupes terroristes et de leur rôle dans la diffusion de l’antisémitisme en Belgique. Nos pays voisins, tels que les Pays-Bas et l’Allemagne, disposent également de systèmes similaires.
« Des organisations comme Samidoun n’ont pas leur place ici »
« Je sais de première main combien ces mouvements suscitent de l’inquiétude et de la peur parmi les minorités et les groupes vulnérables », déclare le député Michael Freilich, lui-même membre de la communauté juive. « Il faut envoyer un message clair : tolérance zéro pour les organisations qui, directement ou indirectement, promeuvent des idéologies extrémistes ou terroristes. »
La députée Kathleen Depoorter, co-auteure d’une résolution sur le conflit israélo-palestinien, se réjouit également de cette avancée : « La Chambre a déjà appelé — à travers une résolution largement soutenue — à une approche équilibrée du conflit et à des mesures contre les organisations qui diffusent la haine, comme Samidoun. Ces groupes n’ont pas leur place dans notre pays. Nous saluons donc cette décision », conclut-elle.