Responsabilisation des employeurs et des travailleurs en cas de maladie de longue durée

Les malades de longue durée et les employeurs qui ne collaborent pas de manière constructive à un retour au travail seront bientôt sanctionnés. Le gouvernement fédéral souhaite ainsi s’attaquer plus efficacement à la forte augmentation du nombre de malades de longue durée. La N-VA applaudit cette mesure : « La N-VA a toujours été favorable à une approche équilibrée dans le cadre de laquelle les employeurs, les travailleurs et les médecins doivent prendre leurs responsabilités », souligne la N-VA. « Et c’est le cas avec le nouvel accord conclu. »

À condition que tout le monde collabore

Depuis le début de l’année dernière, un trajet de réintégration est proposé et mis en place dans les six mois pour chaque travailleur en incapacité de travail. Pour chaque malade de longue durée, les possibilités sont analysées afin de voir quel type d’accompagnement et quelles adaptations sont nécessaires pour lui permettre de reprendre sa place sur le marché du travail. Cette approche préventive et positive ne peut fonctionner qu’à condition que toutes les parties collaborent. « La participation à un tel trajet de réintégration était jusqu’à présent facultative, mais cela va changer grâce au nouvel accord conclu au sein du gouvernement fédéral. »

Une bonne chose

« Nous sommes bien évidemment conscients que de nombreux malades de longue durée ne peuvent plus travailler », explique la N-VA. « Une éventuelle sanction dépendra donc des efforts fournis et pas seulement du résultat. » Cette mesure doit mettre un terme à l’augmentation considérable du nombre de travailleurs malades de longue durée, qui s’élève aujourd’hui à plus de 400 000. « C’est une bonne chose pour la sécurité de revenus de nombreux malades de longue durée et une bonne solution pour remplir les postes vacants. De plus, cette mesure va aider à mieux contrôler les dépenses colossales consenties dans ce domaine de notre sécurité sociale », conclut la N-VA.