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Réouverture des écoles : Ben Weyts et le milieu enseignant tranchent sur un sujet épineux
« Nous répétons que la réouverture des écoles doit se faire en toute sécurité et de manière réalisable. Nous mettrons tout en œuvre pour que la reprise des cours se passe dans les meilleures conditions. » Le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts, de concert avec les organes coordinateurs de l'enseignement, les syndicats et l'administration, a pris des décisions pratiques concernant la réouverture partielle des écoles le 15 mai.
Les décisions en bref
14 élèves par classe
Chaque classe pourra accueillir maximum 14 élèves. À condition, toujours, que chaque élève y ait un espace de 4 m² et l’enseignement de 8 m².
Années d’études
Alors que dans le primaire, seules les première, deuxième et sixième années pourront reprendre le chemin de l’école, dans le secondaire, cette reprise des cours ne vaudra que pour les élèves de rhéto. Deux autres années d’études secondaires pourraient leur emboiter le pas dès le 29 mai. Et en la matière, ce sont les deuxième et quatrième années qui héritent des préférences du gouvernement flamand.
La situation dans les écoles primaires sera suivie de près afin de potentiellement ramener d’autres années d’études sur les bancs de l’école. Enfin, si tous les voyants sont au vert, l'enseignement maternel entrera également en ligne de compte.
Masques
En primaire, seuls les enseignants devront porter un masque. Ceux qui le souhaitent peuvent remplacer leur masque par une visière ou une cloison en plexiglas.
Dans le secondaire, le port du masque sera obligatoire pour tous les élèves.
Attendre le feu vert
Pour rouvrir, les écoles devront recevoir le feu vert, obtenu après une analyse des risques et une décision du conseil scolaire après concertation sociale. Les horaires de quatre jours par semaine pour les première et deuxième années, et de deux jours pour la sixième année sont des maxima, et non des minima. « En termes d’horaires, les écoles jouissent d'une certaine autonomie, y compris dans le secondaire », déclare le ministre Weyts.
Déplacer des montagnes ensemble
Ben Weyts se rend bien compte que ce système est loin d’être exemplaire. « Nous visons ce qui est possible, pas ce qui est idéal. Je suis conscient que cette manière de faire ne va pas complètement soulager les parents. Cependant, j’ose espérer que cette première perspective concrète pourra déjà leur apporter un certain soutien. Les parents, les élèves, mais aussi les enseignants ont la vie dure en ces temps difficiles. La réouverture des écoles est loin d’être une sinécure. Mais nous avons prouvé ces dernières semaines qu’ensemble, nous pouvons déplacer des montagnes. »