Radicalisme islamique : Au-delà de la négation

8 janvier 2015

Mercredi dernier, ce n'est pas seulement la France mais l'Europe entière qui a été ébranlée par l'attaque lâchement perpétrée à la rédaction de l'hebdomadaire Charlie Hebdo. « Cet attentat sanglant nous confronte à une réalité face à laquelle nous sommes restés aveugles trop longtemps », affirme Bart De Wever, président de la N-VA. « La radicalisation au sein de certains milieux islamiques fait peser un danger réel et pressant sur la sécurité publique. Nous ne pouvons plus minimiser le phénomène. »

« Les assassinats qui ont été commis sont, il est vrai, le geste d'individus isolés et sont condamnés par la très grande majorité des musulmans en Europe. Mais à un certain moment, il est nécessaire d'imposer une limite », estime Bart De Wever. « Nous devons avoir le courage de défendre nos valeurs, de nous mobiliser pour nos croyances et de nous positionner clairement contre ceux qui rejettent ou combattent activement ces valeurs, et ce, pas seulement avec des mots, mais aussi par des actions. »

Et le président de la N-VA d'ajouter : « Nul ne peut encore nier le fait que le radicalisme islamique met en péril la cohabitation pacifique des différentes communautés culturelles et religieuses en Europe. » « Il contribue à la méfiance et à l'incompréhension mutuelles et détruit furtivement les valeurs que nous, Européens, jugeons sacrées et incontestables. Je pense avant tout à la liberté d'expression fondamentale, plus que jamais symbolisée par Charlie Hebdo, mais aussi à la séparation de l'Église et de l'État et à l'égalité des sexes. »

Des mesures urgentes

L'accord de gouvernement fédéral prévoit une série de mesures que Bart De Wever aimerait faire appliquer au plus vite, notamment la pénalisation de la participation à des conflits étrangers, la déchéance de la nationalité, l'interdiction de pénétrer sur le territoire, le retrait des permis de séjour et la radiation d’office. « En cas de menace accrue, nous pouvons également faire appel à l'armée, entre autres, afin que nos services de sécurité puissent bénéficier d'une marge de manœuvre supplémentaire. Nos forces armées ont pour cela l'expérience, les connaissances et la volonté nécessaires », affirme Bart De Wever.

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