Prédédouanement : éviter que Zaventem ne fasse partie des « autres » aéroports

Au sein de la Chambre, la N-VA a plaidé pour un « accord de prédédouanement » entre la Belgique et les États-Unis pour l’aéroport de Zaventem. Les formalités douanières américaines seraient alors effectuées avant le départ à Zaventem. Avantage : des liaisons aériennes plus rapides avec les États-Unis et des passagers qui peuvent quitter l’aéroport d’arrivée aussi rapidement qu’un citoyen américain.

Actuellement, l’aéroport de Dublin est le seul d’Europe à bénéficier d'un tel accord. D’autres pays sont évidemment intéressés. Le Premier ministre néerlandais Rutte a profité du peu de temps qui lui a été accordé lors de son entretien avec le président Trump pour en faire la demande pour l’aéroport de Schiphol.

Un aéroport offrant de telles facilités bénéficierait bien évidemment d'un avantage concurrentiel. Les autres aéroports devraient alors craindre de voir des compagnies aériennes se retirer, avec des pertes d’emplois à la clé. Zaventem doit éviter de faire partie de ces « autres » aéroports.

À la Chambre, le ministre Reynders s’est rangé à l’avis de la N-VA. Il a indiqué que les négociations étaient toujours en cours. L’accord est très important pour l’aéroport national, et en tant que coordinateur, il va tout faire pour l’obtenir.