« Pour chaque euro supplémentaire que la coalition Vivaldi dépense, elle devrait verser un euro dans des réformes du marché du travail »

En trois mois, le gouvernement Vivaldi a dépensé trois milliards d’euros. Le député fédéral Sander Loones se demande qui va bien pouvoir payer. « J’ai soumis une proposition selon laquelle le gouvernement De Croo devrait investir un euro dans des réformes du marché du travail pour chaque euro supplémentaire qu’il dépense. »

Le budget fédéral se trouve fortement sous pression en raison des crises de l’énergie et de l’Ukraine. Des coûts qui succèdent à ceux liés au coronavirus et s’ajoutent à celui du vieillissement. De nombreuses personnes ont besoin d’aide en cette période difficile de hausse des factures et d’inflation, mais le budget n’est pas suffisamment soutenu par des réformes pourtant nécessaires. À la Chambre, Sander Loones a donc fait une proposition concrète : « Pour chaque euro de dépenses supplémentaires, un euro de plus devrait être consacré aux réformes du marché du travail. Ce devrait être un automatisme. »

Les distributions d’argent de la Vivaldi

La clé d’un budget sain réside en grande partie dans un marché du travail sain. Plus il y a de personnes qui travaillent, plus il y a de croissance sociale et de recettes pour les autorités. Mais c’est là que le bât blesse. Sander Loones se montre très critique : « Le gouvernement De Croo aime distribuer de l’argent, mais il n’est jamais question de réformes du marché du travail afin de couvrir ces coûts. Le mini-deal pour l’emploi doit devenir maxi si nous voulons garantir la viabilité de notre modèle social. »

Laissez-passer pour le PS ?

Sander Loones souhaitait interpeler le Premier ministre De Croo au parlement, mais celui-ci a préféré garder le silence. « De Croo ne se préoccupe-t-il pas du financement de notre modèle social ? », s’interroge Loones. « Ou bien le PS a-t-il droit à un laissez-passer ? De Croo ose-t-il seulement diriger son gouvernement ? »