Plus de néerlandais à l’école : une nécessité économique pour Bruxelles

21 avril 2017

Le gouvernement de la Communauté française doit favoriser l’apprentissage du néerlandais dans les écoles francophones, estime la N-VA, qui a introduit une résolution en ce sens au Parlement bruxellois. « C'est une nécessité absolue, ne serait-ce que pour satisfaire aux besoins du marché du travail bruxellois », explique la parlementaire bruxelloise Liesbet Dhaene, à l’initiative de la résolution.

« Environ 80 % des jeunes Bruxellois suivent un cursus en français. Mais leurs connaissances en néerlandais ont diminué de manière spectaculaire », regrette Dhaene. « Parmi les élèves qui parlaient bien ou très bien néerlandais en 2003, 40 % le devaient aux cours de néerlandais. En 2013, ce taux est passé à 25 %. C'est inacceptable. »

Un atout sur le marché du travail

« Il est navrant de constater que les entreprises privilégient les navetteurs, et ensuite seulement les candidats qui habitent à Bruxelles, précisément parce que ceux-ci ne maîtrisent pas suffisamment le néerlandais. Quand on sait que la Région bruxelloise compte actuellement 95 337 chômeurs et qu’un jeune sur quatre est sans emploi, on ne peut que déplorer cette situation », conclut Dhaene.

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