Plan d’action européen pour une politique 2.0 en matière de pesticides

16 janvier 2019

« Pour la N-VA, la protection de la santé publique et de l’environnement est une priorité absolue. » L’eurodéputé Mark Demesmaeker se réjouit des recommandations approuvées par le Parlement européen mercredi concernant la politique en matière de pesticides. Ces recommandations sont le résultat final du travail de la commission spéciale sur la procédure d’autorisation des pesticides. Cette commission a été créée il y a un an à la suite des Monsanto Papers. Dans ses conclusions, la commission spéciale souligne l’importance de la transparence et d’une recherche indépendante. « Nous ne sommes pas pour une tolérance zéro. Nous avons besoin de solutions applicables et réalistes », explique Mark Demesmaeker.

Pas de réponse à la principale question

Mais pour l’eurodéputé Demesmaeker, la principale question reste sans réponse. « La question de savoir si le glyphosate est cancérigène ou non ne peut être tranchée que par une étude, pas par une commission politique. Le rapport le reconnaît d’ailleurs. » Demesmaeker espère pour finir que ce rapport permettra d’ouvrir un débat plus large sur l’agriculture durable : « Il est évident que l’agriculture telle que nous la connaissons aujourd’hui n’est pas tenable à long terme. Nous devons réfléchir à un nouveau modèle durable. Cette perspective n’est pas suffisamment prise en compte dans le débat. »

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