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Peter De Roover : « L’inaction du gouvernement De Croo au niveau de la pression fiscale est impardonnable »

Le chef de groupe N-VA à la Chambre Peter De Roover s’indigne des déclarations d’Egbert Lachaert (Open Vld) selon lesquelles la coalition Vivaldi ne mettra finalement pas en œuvre de réforme fiscale. « Il ferme ainsi la porte à de nouvelles réformes fiscales, une promesse pourtant solennelle de son partenaire de coalition du CD&V. Le gouvernement Vivaldi est revenu sur toutes les réformes du gouvernement fédéral précédent et n’aura rien fait de toute la législature pour les citoyens qui travaillent durement. C’est impardonnable », déclare Peter De Roover.
« Un premier pas est certainement permis, comme la disparition de l’impôt de crise, mais la grande réforme qui fera plaisir aux gens – et réduira les impôts – sera pour plus tard. » Tels sont les mots du président de l’Open Vld Egbert Lachaert dans une interview accordée au Nieuwsblad.
De Croo, synonyme de stagnation
Il ferme ainsi la porte à de nouvelles réformes fiscales, une promesse pourtant solennelle de son partenaire de coalition et ministre CD&V Vincent Van Peteghem conformément à l’accord de gouvernement. « Il n’est guère surprenant de voir toutes les réformes économiques se transformer en petits accords négligeables quand on s’associe au PS sur la base d’un accord de gouvernement vague », réagit le chef de groupe Peter De Roover. « La Vivaldi devient synonyme de stagnation sur ce plan également. La Belgique a déjà l’une des pressions fiscales les plus élevées d’Europe. D’abord revenir sur tous les efforts du gouvernement Michel Ier, puis ne rien faire pour les citoyens travailleurs de toute la législature ? C’est impardonnable. » Peter De Roover entend bien interroger le ministre Van Peteghem à ce sujet à la Chambre.
La « neutralité budgétaire », une question d’arithmétique créative
Il compte également aborder le calcul de la réforme de la facture d’énergie prétendument « neutre sur le plan budgétaire ». « Seuls le Premier ministre De Croo et la secrétaire d’État Bertrand y croient », déclare le député fédéral Sander Loones. « Une question d’arithmétique créative selon Carl Devos et le Standaard, un gros risque selon De Tijd et une erreur d’après le ministre des Finances Van Peteghem, qui en a évalué l’impact budgétaire à 350 millions d’euros au moins. »
Informations incorrectes de la secrétaire d’État
Mais ce n’est pas tout. D’après une enquête de Knack, la CREG n’aurait fourni aucune donnée permettant de chiffrer la disparition progressive du tarif social spécial. « La secrétaire d’État a donc transmis des informations pas tout à fait correctes », ajoute Loones. « Seule la transparence pourrait sauver le gouvernement, mais la Vivaldi refuse toujours de rendre les calculs publics. » Le temps presse toutefois, car le gouvernement aimerait procéder au vote du projet de loi dès ce mercredi.